Principales informations regroupées de janvier à juin 2013.
Deanna Durbin
Son fils Peter H. David vient d'annoncer son décès fin Avril à Paris à l'âge de 91 ans.
Un des nombreux articles : celui du New York Times.
Deanna Durbin est née au Canada puis a grandi en Californie. À quinze ans (en 1936), elle est repérée alors qu’elle passe une audition pour incarner la voix de Blanche Neige dans les Studios Disney. Elle sera refusée pour cet enregistrement mais aura un rôle dans une comédie musicale (Every Sunday) de la MGM, aux côtés de Judy Garland, elle-même débutante. Avec Judy Garland et Shirley Temple, Deanna Durbin fut une enfant star des plus célèbres de l’âge d’or du cinéma.
Deanna Durbin signe ensuite chez Universal, où elle jouera dans bon nombre de comédies musicales. Valeur sûre, elle incarne des personnages d’adolescente puis jeune fille, toujours souriante et avenante. En 1940, elle tourne dans « Spring Parade » (réalisation Henry Koster). Ses tentatives de rompre avec une image un peu lisse et d’accepter des rôles dramatiques ne sont pas suivies par le public. Après 1948, Deanna Durbin met un terme à sa carrière.
En 1949, elle s'installe en France et épouse, le 21 décembre 1950, en 3èmes noces le producteur français Charles David (Lady on a Train). Depuis elle vivait retirée, en région parisienne, à Neauphle-Le-Château. Elle refusera toujours des interviews pour se consacrer à sa famille.
Quelques photos du film « Spring Parade » ou prises lors du tournage.
Un extrait du film (version intégrale disponible sur le site).
« This wonderful and long-negleted film full of charm and happiness is one of Deanna Durbin's best. The mood is lighter than air in an original story by Ernst Marischka adapted to the screen for producer Joe Pasternak by Bruce Manning and Felix Jackson.
Directed by Henry Koster, who helmed many of Deanna Durbin's best films, this delicious pastry has a great cast and three memorable songs from Robert Stolz (Lyrics : Gus Kahn). Deanna and Anne Gwynne both look lovely in gowns by Vera West and the musical direction of Charles Previn puts the icing on the cake for a fun film to watch.
Deanna is a peasant girl from the mountains on her way to the fair to sell her goat. Ilonka (Durbin) haggles with Mischa Auer over the price and before it's all over, they have a dance to decide who will prevail that is truly fun. It is the six cents she spends on a fortune card that shows the way, however, telling her she will find romance in Vienna and love will hit her with a stick!
Ilonka has no intention of traveling to Vienna and thinks she's been had until she finds herself on a hay cart driven by baker S.Z. Sakall. His destination, of course, is Vienna, and Ilonka begins to believe there might indeed be love in her future.
There is a terrific scene full of magic where Ilonka, a simple girl from the country, sees the lights of Vienna for the first time. The baker from Poland, whose only dream is to be the official baker for the Emperor, takes Ilonka into his shop and home along with his two nephews (Butch and Buddy) and daughter Jenny (Anne Gwynne).
When a mix-up occurs regarding a note from a young Army drummer meant for the engaged Jenny, Ilonka finds herself falling in love with the brash Harry (Robert Cummings). His dream to compose music fits right in with her fortune, which says he will be an artist. The scene at the wine garden where they dine and dance to "Waltzing In the Clouds" is what the movies are all about.
There are the usual romantic complications and Ilonka will have to charm the wise Emperor (Henry Stephenson) to make it all right again. Before you get there, however, there are charming scenes like a kiss behind a pillar in the moonlight, and Ilonka getting hit in the head with a stick! It's all just sheer and delightful fluff.
Bob Cummings does everything right here, as usual, and Deanna Durbin shines in a film best described as simply, happy. Songs like "Waltzing In the Clouds," "It's Foolish but It's Fun," and "When April Sings" add some sparkling musical moments to the story. A trip to the baker may be in order after watching this sweet confection. An absolute must for Deanna's fans. »
Amazon.com by Bobby Underwood (USA - Californie).
PMO
Pierre-Marcel Ondher (souvent désigné par les initiales PMO) est décédé le 17 mars dernier des suites d’une longue maladie.
Né à Paris le 5 septembre 1925, PMO était un homme de radio, un producteur discographique. Il fut également et occasionnellement, acteur de cinéma dans certains films de Jean-Pierre Mocky. Tout au long de sa longue et riche carrière, il défendit la musique dite de genre et de divertissement dans ses émissions sur Radio France, entre 1950 et 1980, puis sur Radio Bleue. Ces dernières années, il participait aux émissions de Benoît Duteurtre sur France-Musique. Ce dernier devrait lui rendre hommage dans une de ses prochaines émissions.
En 1951, il créa l’association des Amis de la musique de genre (AMG) qui deviendra par la suite l'Association française de musiques récréatives (AMR).
Au début des années 70, membre de l’Académie Charles Cros, il œuvra pour faire reconnaitre la musique de Robert Stolz en France à travers ses émissions de radio, mais également par des articles dans les revues Diapason et Hifi Stéréo. Grâce à lui, les albums BASF« Deux cœurs, une Valse » puis l’anthologie « Robert Stolz dirige Johann Strauß » et le splendide coffret « L'Age d'or de la musique viennoise » d’Eurodisc reçurent le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 1973 et en 1974.
Il y a 75 ans ...
Mars 1938, le 3ème Reich annexait l'Autriche. C'était l'Anschluss. De nombreux articles dans la presse dont celui du journal Kurier consacré aux « Grands Autrichiens » perdus. Certains ont fui le pays, d'autres ont été arrêtés puis déportés (comme le librettiste de Franz Lehár, Fritz Löhner-Beda, Fritz Grünbaum, ...). Ils œuvraient dans le domaine de la littérature comme Stefan Zweig, Elias Canetti, Franz Werfel, Josef Roth, Franz Molnár, Robert Musil, Ödön von Horvath, dans celui des sciences, Max Perutz, Walter Kohn, Eric Kandel. A citer également Fritz Kortner, Ernst Deutsch, Hans Jaray, Hermann Leopoldi, Karl Farkas, Billy Wilder, Otto Preminger ou Fred Zinnemann. Emmerich Kálmán et Robert Stolz sont également cités dans l'article. Concernant ce dernier, il est précisé clairement dans l'article qu'il avait décidé de quitter son pays bien que correspondant aux critères de race fixés par le régime. Pour l'histoire, il refusa de rentrer dans son pays en répondant depuis les USA au ministre de la propagande Goebbels : « Je veux bien rentrer dans mon pays pour composer mais seulement si c'est pour écrire une marche funèbre pour Hitler ». En 1942, il était déchu de tous ses droits et ses biens confisqués.
Nouveautés CD
Marta Eggerth & Jan Kiepura - « Das wahre Traumpaar »
Parution chez Membran d'un coffret de 3 CDs consacré au couple Kiepura. Des mélodies d'opérettes, des extraits de musiques de films mais également des airs de La Bohème, Tosca, Aida, Rigoletto, Il Barbiere di Siviglia, Carmen, Turandot, ...
On retrouve les grands airs composés par Robert Stolz sur les deux premiers CDs : « Ob blond, ob braun, ich liebe alle Fraun », « Ich sing mein Lied heut nur für dich », « Mein Herz ruft immer nur nach dir » (version allemande et française),« Schenk mir dein Herz heute Nacht », « Ein Lied, ein Kuss, ein Mädel », ...
A signaler que Martha Eggerth vient de fêter le 17 avril dernier ses 101 ans !
Melodien der Berge: Von der Wachau nach Wien - Volume 15
Chez MCP, parution du volume 15 en CD et DVD avec un Medley de Robert Stolz.
« Zauber der Operette »
Un nouveau CD de la Philharmonie à vent de Saxe consacrée exclusivement aux plus beaux airs d'opérettes composés par Johann Strauß, Franz Lehar, Carl Millöcker, Emmerich Kalman, et Robert Stolz.
Trois compositions de Robert Stolz : « Du sollst der Kaiser meiner Seele sein » (Der Favorit), « Ich hab' mich tausendmal verliebt » (Trauminsel), « Die ganze Welt ist himmelblau » (Im weißen Rößl).
Sächsische Bläserphilharmonie,
Barbara Sauter, soprano,
Richard Wiedl, ténor,
Direction : Stefan Diederich.
Piotr Beczala - « Mein ganzes Herz »
DGG annonce la sortie du premier CD de Piotr Beczala « Mein ganzes Herz - Richard Taubers größte Erfolge » fin mai 2013. Deux versions de cet album : une version internationale (certains airs sont chantés en anglais), une version dite allemande (les titres sont en version originale).
Ce CD contient seize airs de Carl Böhm, Emmerich Kálmán, Franz Lehár, Rudolf Sieczynski, Erwin Ralph, Richard Tauber (son « Du bist die Welt für mich »), Robert Stolz, Sigmund Romberg.
Quatre airs de Robert Stolz : «Das Lied ist aus », «O mia bella Napoli » (*), « Ob blond, ob braun, ich liebe alle Frau'n », «Ich liebe Dich ».
Ces deux derniers sont plutôt connus pour être du répertoire de Jan Kiepura.
Richard Tauber a notamment chanté (et enregistré) « Servus Du », « Erst hab ich Ihre Komplimente gemacht », « Im Traum hast Du mir alles erlaubt », « »« »« Lieutnant warst Du einst bei Husaren »« Schlaf ein mein kleine Sonnenkind », « »« »« »
Piotr Beczala, ténor,
Anna Netrebko, soprano,
Daniela Fally, soprano,
Avi Avital, mandoline (*),
Duncan Riddell, violon (*),
Berlin Comedian Harmonists,
Royal Philharmonic Orchestra.
Direction : Lukasz Borowicz.
Référence: DGG 0289 479 1399 (version allemande) (24 mai 2013) et 0289 479 0838 8 (version internationale) (27 mai 2013).
« Die Rosen der Madonna » RSWV 262
En 2009, La société « Hamburger Archiv für Gesangskunst » basée à Hambourg proposait le seul enregistrement intégral de l’unique opéra de Robert Stolz « Die Rosen der Madonna », publié dans les années 1970 sous le label BASF. On ne pouvait que le commander sur le site de la société.
Cette « ballade monacale » en un acte et 3 tableaux a été composée entre le 30 janvier 1915 et le 5 février 1920 sur un texte de son ami Bruno Hardt-Warden et Otto Tumlirz. Pour le présent enregistrement, Robert Stolz composa un prélude.
Cette fois, cet enregistrement est repris par le label MYTO, distribué dans de nombreux pays dont la France (Distribution Abeille Musique - sortie le 11 mars 2013). Il a fait l'objet d'une remasterisation parfaite.
A signaler que ce CD (contrairement au précédent) reprend également la présentation de cet opéra par le Dr. Marcel Prawy, producteur de radio, de télévision mais aussi chef dramaturge de l'Opéra de Vienne. C'était un proche de Robert Stolz (comme de Leonard Bernstein). Avant la seconde guerre mondiale, il fut le secrétaire particulier du couple Kiepura.
« Chanson à succès ? - oui, sûrement. Opérettes ? - De toute façon. Mais Robert Stolz a aussi entrepris une excursion dans le monde de l'Opéra. En 1920, sa pièce en un acte « Les roses de la Madone » était représentée pour la première fois.
… La pièce de 40 minutes est un chef-d’œuvre. ... une histoire d'homicide religieusement édulcorée. … Cependant la grande surprise vient de la musique de Stolz : Il connaît la littérature d'opéra moderne, fait sonner les récitatifs comme François Schreker ou Eric Wolfgang Korngold, et l'orchestre étincelle et ensorcelle avec la magie de son style post-romantique magnifique. Quatre rôles exigeants …sont chantés parfaitement par Gundula Janowitz, Eberhard Waechter, Waldemar Kmentt et Alois Penerstorfer. Suggestion pour les scènes : Peut-être, combiner une fois « les roses de la Madone» avec « Bajazzo » (Pagliacci/Paillasse de Ruggero Leoncavallo) ? » - (Wiener Zeitung 15/06/2011).
Des grands noms de l’opéra au service de cette œuvre particulière et unique dans le catalogue du compositeur:
Eberhardt Waechter (Baryton) .... Père Klemenz,
Waldemar Kmentt (Ténor) .... Klaus Hellbrecht, aide forestier,
Alois Pernerstorfer (Basse) .... Veit Hohensinner, garde forestier, Père de Maria,
Gundula Janowitz (Soprano) .... Maria (La Madone aux roses).
Orchestre de la radio autrichienne.
Direction: Robert Stolz.
[01] - Introduction de l'œuvre par Marcel Prawy | |
[11] - Rote Liebesrosen welken nie dahin | |
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Fritz Wunderlich
Uniquement en téléchargement sur le site Qobuz.com dans la collection « Singers of the Century » d'un CD consacré aux toutes premières performances de Fritz Wunderlich entre 1954 et 1962 d'airs d'opérettes de Dostal, Kálmán Père et fils, Gilbert et Stolz. Certains titres étaient déjà présents sur le CD Hänssler (référence : 093.003.000).
Emmerich Smola dirige l'orchestre de la radio de Kaiserslautern SWR.
Six mélodies de Robert Stolz extraites de ses opérettes « Prinzessin Ti-Ti-Pa », « Signorina », « Mädi », et « Venus in Seide ». Les airs de « Signorina » seront repris dans une nouvelle opérette avec de nouvelles orchestrations et textes : « Trauminsel ».
![]() | Einmal hat mir zur Frühlingszeit das Gluck gelacht (Prinzessin Ti-Ti-Pa), |
![]() | Arrivederci, bella Italia (Signorina), |
![]() | Zwei sind verliebt (Signorina), |
![]() | Mädi, mein kleines Mädi (Mädi), |
![]() | Du bist mein schönstes Rendezvous (Mädi), |
![]() | Erst hab' ich ihr Komplimente gemacht (Venus in Seide). |
Critiques CD
« Die Rosen der Madonna » - Myto 00327
Critique publiée dans la revue DIAPASON (numéro de juin 2013) : 5 Diapason ! « Une découverte de premier ordre ».
La Sainte Vierge a fait un retour remarqué à l'opéra au début du XXe siècle : Le Jongleur de Massenet, ... et bien sûr Suor Angelica, dont la création viennoise, avec Lotte Lehmann, est exactement contemporaine (comme La Ville morte de Korngold) de ces Roses de la Madone, unique opéra de Robert Stolz et hybride autrichien très séduisant. L'œuvre tient à la fois du mélodrame en un acte, de la légende mariale (le livret se présente comme Klosterballade, « ballade monacale ») et du lyrisme enjôleur - voix et violons - de l'opérette viennoise, dont Stolz fut un artisan fêté.
Une scène centrale dans un jardin de roses, entre deux intermezzos, conduit le duo d'amour de Klaus et Maria au crime brutal après que les amants ont été surpris par le père hostile de la jeune fille. Or ce cœur de l'opéra est une réminiscence de Klaus, devenu moine cloîtré, et qui dans son délire s'accuse du meurtre de Maria ... avant de rédimé par la Madone, dont l'icône prend vie et chante en faisant pleuvoir ses roses sur le mourant.
L'invention de Stolz n'est pas du niveau d'un Lehár, mais la bizarrerie astucieuse de cet ouvrage, sa concision, le contraste de ses climats exercent un charme d'autant plus pénétrant que l'interprétation, dans cette archive de la Radio de Vienne est un délice. En 1961, le compositeur venait de réviser la partition et dirigeait un quatuor parfait issu de la troupe du Staatsoper. Pernerstorfer et Waechter caractérisent leur personnage en deux mesures, et la jeune Janowitz, qui accédait tout juste alors aux grands rôles prodigue son timbre extra-terrestre et sa douceur de somnambule. Dans le rôle créé par Erik Schmedes, le héros du disque est Waldemar Kmentt à son tout meilleur, mozartien mâle et halluciné dont l'idole était Max Lorenz (cela s'entend dans son exaltation érotique). Une découverte de premier ordre.
Piotr Beczala - « Mein ganzes Herz » - DGG 0289 479 1399
Critique publiée dans la revue DIAPASON (numéro de juin 2013) : Diapason d'Or - ARTE !
« ... L'hommage de Piotr Beczala à un Tauber forcément inimitable s'entend comme défense et illustration d'une manière associant opérette viennoise (Lehár, Kálmán, Sieczynski), chansons pour le cinéma (Robert Stolz a pourvu aux deux genres). Ce qu'on entend confirme, chez cet artiste humble et noble, sous-estimé en France, les vertus d'un mûrissement patient. ... Car le chant du Polonais, viril mais clair (y compris pour l'élocution), exact d'intonation, franc toujours mais délicat dans son phrasé, fait respirer un style forgé à Mozart, ce style sans alanguissement qui est le secret du vrai charme, et de l'érotisme. ... Beczala laisse parler la poésie fragile de cette musique, qui est d'euphorie et plus souvent de nostalgie (Das Lied ist aus de Stolz). ... Entrez dans ce monde, il vaut bien des odyssées. »
Dans le même numéro, Piotr Beczala accorde une interview à Pierre-Etienne Nageotte. Il y parle de sa carrière, de la genèse de ce CD. Il évoque également son rapport à l'opérette.
« Comment caractériseriez-vous le style vocal requis ? PB répond : « Ces mélodies exigent une très bonne technique et une vraie voix lyrique. Tout sauf du cross-over ! Chaque chanson est une histoire miniature, simple et directe. Ecoutez « O mia bella Napoli » de Robert Stolz : cet air qui peut paraître kitsch est un miracle de subtilité. Il faut s'y montrer à la fois lyrique et léger. Stylistiquement, l'interprète a une petite marge de manœuvre : il doit trouver le juste équilibre entre « ne pas en faire assez » et « trop de sentimentalisme ».
L’île de Rêve en Lituanie
Le 24 novembre dernier avait lieu la création, au théâtre musical de Panevėžys (Lituanie), de l’opérette en deux actes de Robert
Stolz « Svajonių sala » (l’Ile de Rêve / Trauminsel). Les costumes et la mise en scène sont de Frieder Klein (Graz).
Ramunas Urbietis : Rubio,
Marianella : Elena Kalvaityte,
Vida Taurinskaite – Ruksiene : Dona Rosa,
Egidijus Bavikinas : Ted Leroux,
Algirdas Bagdonavicius : Rodrigo,
Laura Labogaite : Elvira,
Justina Tomkute : Inez,
Rytis Janilonis : le capitaine,
Evaldas Stoke : Ricardo.
Chœur, ballet et orchestre du théâtre de Panevezys,
Direction : Vidmantas Kapucinskas.
Concerts
Stockholm
Un grand Concert de Gala s’est tenu à l'Académie royale de Musique de la capitale le samedi 5 Janvier 2013.
Un programme très varié avec des œuvres de Leroy Anderson, Leonard Bernstein, Richard Rodgers, Cole Porter, Johannes Brahms, Wolfgang Amadeus Mozart, Andrew Lloyd Webber, Benny Andersson & Björn Ulvaeus (Abba), Franz Lehár, … et Robert Stolz particulièrement à l’honneur au cours de ce programme.
Datant de 1877, la Royal Academy of Music possède la salle de concert la plus ancienne et la plus belle de Stockholm. Beaucoup de plus grands chanteurs suédois y ont été formés, parmi eux Birgit Nilsson, Jussi Björling et Nicolai Gedda.
Le concert de gala s’est ouvert par une fanfare de trois trompettes immédiatement suivie par la marche de Robert Stolz « Gruß aus Wien » () interprétée par l’Orchestre de l'Académie militaire royale de Stockholm sous la direction de Samuel Wrackefeldt. Parmi les airs stolziens, «Im Prater blüh'n wieder die Bäume », « Mein Liebeslied muss ein Walzer sein », « Spiel auf deiner Geige », … En final de ce concert, la marche de la Parade de Printemps. La présentation de ce concert était assurée par Bo Magnusson.
Eva Svärd Mannerstedt, soprano,
Eva Magnusson, soprano,
Louise Raeder, soprano,
Markus Norrman, baryton,
Fernando Concha, ténor,
Petter Ahlfors, baryton,
Anders Wadenberg, piano,
Rimma Gotskosik, violon.
Hambourg
Concert de gala « de Johann Strauß à Robert Stolz » à la Laeiszhalle.
Mélodies, valses, airs de Johann Strauß, Franz Lehár, Emmerich Kálmán, Franz von Suppé et Robert Stolz.
Tamara Haskin ,soprano,
Verene Adronikof, soprano,
Ovsanna Nalbandian, soprano,
Vincent Schirrmacher, ténor,
Karl Schneider, ténor.
Chœur de Concert de Hambourg,
Orchestre Philharmonique de Hambourg,
Direction : Walter Gehlert.
Piotr Beczala
Dans la page de décembre 2012, nous annoncions la signature d’un contrat par le ténor polonais avec DGG et la sortie d’un premier CD en hommage à Richard Tauber pour le 63ème anniversaire de sa disparition.
La parution de ce CD consacré à des airs d’opérettes de Franz Lehár, Robert Stolz, ... et des points forts des rôles à l’opéra ayant composé le répertoire de Tauber est suivie d’une série de concerts.
Le premier aura lieu le 13 Juillet 2013 à Linz dans le cadre du festival « Klassik Am Dom ». D’autres dates sont d’ores et déjà arrêtées comme à Berlin (Konzerthaus, le 27 octobre) et Munich (Hercules Hall, 30 octobre).
En 2010, le concert de la Saint-Sylvestre produit par la seconde chaine allemande ZDF Concert du Nouvel, s’est déplacé à l'Opéra Semper de Dresde, après avoir été retransmis pendant 33 ans retransmis en direct de la salle de la Philharmonie de Berlin.
Ce 31 décembre 2012, le programme était consacré à des airs d’opérettes de Kálmán à l’exception notable d’une valse de Johann Strauß et de l'air « Ob blond, ob braun » de Robert Stolz. Cet air immortalisé par un autre ténor polonais, Jan Kiepura, était repris ce 31 décembre par Piotr Beczala accompagné par le chef d’orchestre Christian Thielemann à la tête de la Staatskapelle.