| Principales informations regroupées de janvier à juin 2016. Il y a 100 ans (1916)« Im Prater blüh'n wieder die Bäume »En pleine Première Guerre Mondiale, Robert Stolz composait une mélodie en hommage à Vienne et son Prater. (Le Prater dont on fête cette année le 250ème anniversaire de sa création). « Im Prater blüh'n wieder die Bäume », op. 247 (RSWV 166) a été composé le 17 mai 1916 à Vienne. Depuis, on ne compte plus les interprètes de cet air désormais incontournable. Interprètes : Julius Patzak, Richard Tauber, Lotte Lehmann, Jan Peerce, Hilde Güden, René Kollo, Hermann Prey, Peter Minich, Rudolf Schock, Nana Mouskouri, Fritz Wunderlich, Anneliese Rothenberger, Dagmar Koller, Marjon Lambriks, Anna Moffo, Birgit Nilsson, Peter Alexander, Eva Lind, … sans compter les versions orchestrales pour orchestre symphonique, les orchestres d’harmonie, … (Anton Karas, James Last, André Rieu, ...)
Texte: Kurt Robitschek. On retrouve cet air dans le film « Die Deutschmeister » (Mam’zelle Cri-Cri) sorti en 1955 avec la jeune Romy Schneider. « Im Prater blüh'n wieder die Bäume est également le titre d’un film autrichien de 1958 dont la musique a été composé par Robert Stolz. En 1922, publication de la version anglaise « Yearning for You » version anglaise de Arthur Anderson, puis une seconde version anglaise « The woods of Vienna are calling » en 1940 (texte de Olga Paul). La version française a pour titre : « Pour nous que la vie a du charme ». « In Wien gibt’s manch winziges Gasserl »Quelques mois plus tard, début juillet 1916, Robert Stolz compose « In Wien gibt’s manch winziges Gasserl » op. 249 (RSWV 168), sur un texte de Kurt Robitschek. Il fait depuis sa création partie des Wienerlieder populaires dont on a même oublié le nom du compositeur ! En 1938, publication à Londres de la version anglaise de Tommie Connor: I’ll always remember Vienna. Interprètes : Georg Hann, Michael Heltau, Peter Alexander, Fritz Wunderlich, Peter Minich, Ferry Gruber, …Anton Karas, Peter Kreuder, ...
« Du sollst der Kaiser meiner Seele sein »« Du sollst der Kaiser meiner Seele sein » op 221 (rswv 146), est un des seuls airs de l'opérette « Der Favorit » qui a traversé les années. Cette opérette a été composée à l’hiver 1914, achevé en mai 1915 à Vienne. Sa création a lieu le 7 avril 1916 au Komische Oper de Berlin. « Du sollst » est devenu également un standard pour les sopranos. En 1944, robert Stolz l'intègre dans sa comédie musicale « Mr Strauss goes to Boston » (You are just like a Melody that haunts my Heart). Il existe une autre version en langue anglaise de Kathleen Egan: Our finest Hour. Interprètes : Greta Keller, Joseph Schmidt, Elisabeth van Endert, Elfie Mayerhofer, Vera Schwarz, Hilde Seipp, Renée Fleming, Lucia Popp, Angelika Kirschlager, Eva Lind, Anneliese Rothenberger, Montserrat Caballé, Hilde Güden, Barbara Bonney, Renate Holm, Marjon Lambriks, Dagmar Koller, Barbara Hendriks, Carina Hohner, Julia Migenes, Anna Moffo, Melitta Muszely, Sona Ghazarian …
Youtube« Du sollst der Kaiser meiner Seele sein »Parmi les nombreuses versions disponibles sur la plate-forme, celle d'Angelika Kirchschlager sous la direction de Mariss Jansons, le 18 juillet 2010 à Munich.
« Uno - Marsch »
La marche des Nations-Unies a été donnée le 18 avril dernier dans la Stefaniensaal du centre des congrès à Graz, à l'occasion des festivités pour le 200ème anniversaire de la fondation du conservatoire Johann-Josef-Fux.
L'orchestre symphonique, les chœurs de Jazz et de Gospel du conservatoire sous la direction énergique de Thomas Platzgummer. Des paroles en anglais ont été écrites spécialement pour cette occasion.
« CD Neujahrskonzert 2016 »Gramophone Magazine (Grande-Bretagne) - Editor's Choice March 2016. “Here is music and music-making in which elegance, dash and lightness of spirit sit side by side with pools of emotional quiet which can haunt the mind for days to come” Gramophone Magazine, March 2016. Revue CLASSICA (France) - Choc du mois Mars 2016. Un premier jour radieux Le troisième concert du Nouvel An à Vienne de Mariss Jansons est assurément son meilleur et un des modèles du genre. Un régal. Le 1er janvier dernier, le chef letton était invité pour la troisième fois à diriger le Concert du Nouvel An, seul événement planétaire qui oblige certains à se lever très tôt et d'autres à se coucher très tard... Il en va ainsi des traditions musicales dont les Viennois se sont fait une spécialité touristique et télévisuelle. D'ailleurs, à chaque nouvel an, on se dit qu'on ne nous y reprendra plus... Et puis, en jetant négligemment un œil à l'écran, on se laisse capter et la magie opère. Une magie qu'il faut renouveler à Vienne, à défaut de changer le rituel des bouquets de fleurs qui surchargent la grande salle du Musikverein, l'angle des caméras et les incontournables deux derniers tubes. Il reste alors le choix de partitions nouvelles, dans un catalogue vaste de quelques centaines de pièces. Comme chaque année, nous avons droit à une pincée de compositeurs accueillis pour la première fois: Emile Waldteufel(le roi de la valse sous notre Second Empire), mais aussi Robert Stolz et Josef Hellmesberger. Et quelques pièces bien enlevées: Violetta de Stolz (sic !!!), Ausser Rand und Band d'Eduard Strauss, Sängerlust de Josef Strauss... Autant d'extraits d'opérettes, valses et polkas oubliées, que l'orchestre joue avec un engagement sidérant. Il est vrai que Jansons impose son charisme. Il suggère et laisse toute liberté aux solistes, allège et allège encore la pâte sonore, oublie avec un charme fou le troisième temps de toutes les valses (à Vienne, il demeure facultatif...). L'orchestre rutile avec cette tension électrique inégalée et qui « mordille » les accords. Comment font-ils, de si bon matin? Des trois concerts de Jansons (il y eut 2006 et 2012), on préférera ce dernier, véritablement incandescent. L'un des grands concerts du Nouvel An avec ceux de Karajan, Kleiber et Harnoncourt. Référence: Sony Classical 888 7517 4772 « I Saw Musical Vienna Fall »La revue musicale américaine « THE ETUDE » publiait dans son numéro d’Avril 1941, un long article consacré à Robert STOLZ. A conference with Robert Stolz, The famous Viennese composer-conductor. EDITOR’ NOTE Robert Stolz is the composer of thirty-eight highly successful operettas, including the world famous “Two Hearts in Three-Quarter Time” and fifty-three musical settings for moving pictures, including the sensational hit, “Spring Parade”, in which Deanna Durbin starred. In his native land, Austria, he was looked upon as the lineal successor to the famous Viennese composers who made Viennese operettas immortal and contributed so much to that indefinable aroma of romance which for over a century has made Vienna a dream city for millions. When Naziism came to Vienna many composers, both Aryan and Semitic, realized that the famous atmosphere which so inspired Beethoven, Strauss, Brahms, Schubert, Haydn, Mahler, von Suppe, Millöcker, Lehar and many others had literally evaporated. Therefore, Mr. Stolz, who is pure Aryan, set out, at the very height of his success, to make his new home in America. Mr. Stolz was born August 25th, 1880, at Graz, Austria’s second city, which now has a population of over 150.000. Graz is little visited by tourists, but it is rich in the picturesque beauty which characterizes Austrian cities. There is a Gothic cathedral dating back to the fifteenth and sixteenth centuries and one church which was built in the twelfth century. The city has been musically famous recently because of its widely heralded Bruckner Festivals. Mr. Stolz’s father, who was also an opera director, was a pupil of Bruckner, and young Robert was brought up to have a great admiration for the symphonist. The elder Stolz conducted the first performance of Wagner’s “Tannhäuser” in Vienna. Edward Hanslick, the famous critic, referred to this performance, regarding the music as “a most unpleasant noise”. Robert studied with his father, then with the famous Robert Fuchs, Professor of Theory at the Vienna Conservatory, and finally with Wagner’s protégé, Engelbert Humperdinck. After engagements as a conductor in Brünn, Prague, Mannheim, and other cities, Robert became conductor of one of the most famous musical institutions in the world, the Theater an der Wien (the theater on the little river Wien) where most of the great composers of comic opera in Vienna, from Offenbach to this day, have presented their works. Mr. Stolz remained at the Theater an der Wien for twelve years. It was there that he conducted the debuts of Lehar’s “The Merry Widow”, Oskar Straus’ “The Chocolate Soldier”, Berte and Romberg’s “Blossom-time” (a composite of Schubert’s melodies), and many famous works of this type. The theater is even more famous than the great State Opera at Vienna and the post of director is one of the most coveted in Europe. Artur Bodansky, long a famous Wagnerian conductor at the Metropolitan in New York, was Mr. Stolz’s immediate predecessor at the Theater an der Wien. Mr. Stolz is also the composer of the now famous waltz-fantasy, Nostalgia, which expresses his homesickness for the Vienna of hallowed days. In addition to his work at the Theater an der Wien, Mr. Stolz has conducted the world-famous Vienna Philharmonic Orchestra as guest conductor, and also many noted orchestras in various parts of Europe, including the renowned Orchestra of the British Broadcasting Company in London. His sincere and fearless remarks at this time will win him the admiration of many Etude readers. --------------------------------------- “I am an Aryan, pure Aryan as they say. When the Nazis came to Vienna in 1938, I was considered one of the most successful operetta composers in Europe. I had a fine home and was very happy in my work. I was proud of my Austrian ancestry and of the great achievements in art and science, and particularly in music, in Austria and in Germany. Volumes have been written upon the splendid musical history of Vienna, with its glorious array of great masters.” “On March 12th, 1938, the Nazis entered the city. Economically, Vienna has been crushed after the First World War. Hitler’s agents had taken such advantage of this that they entered the city without bloodshed and were, in fact, welcomed by a large Fifth Column which the Nazis had built up. It was not a Blitzkrieg (lightning war), but the change in the musical life of the city was like a stroke of lightning. I realized at once that hardly in a generation could one expect the atmosphere of old Vienna to return, and I made plans to leave immediately for Paris. It is an injustice to think that Nazis dominates the soul of each Austrian and German, because this is not the case. Millions resent it. The rule of the Gestapo has, however, cowed so many that it is hopeless to expect them to do differently. They are the victims of Naziism just as much as the Jews, but without the cruelties that have been inflicted upon the Jews. However, the people of Vienna now know what Naziism means.” “I must confess, however, that is was largely the fact that the Jew has been blotted out of the artistic and interpretative life of Vienna which brought me to my terrible decision to exile myself from my native land. Every race has certain characteristics which come to it as natural gifts. The Jews, as everyone knows, are wonderfully gifted in music. For years I had had Jewish publishers, Jewish librettists, and Jewish artists in my operettas. They worked exceedingly well with the Aryan musicians, and there was no thought of creed. Many were just as essential to the musical life of Vienna as the rain is to flowers. They added a certain touch of technic, wit, cleverness, and one might say oriental charm. Then, in one day, they were tragically ousted from their life work. Take, for instance, the case of the Vienna Philharmonic Orchestra, with a string section famed around the world. The concert master, Arnold Rosé, seventy-one years old, had been with the orchestra nearly fifty years – a lifetime- and was beloved by all. To remove a man like that, with one day’s notice, was like killing his soul, yet out he went and with him that fabulous string section which may never be revived. O course, all Jews were dismissed at once. The decision was not artistic but purely political, and an artist cannot honestly tolerate such an action. “The inconsistency of it all has a touch of the humorous as well as the tragic. The Führer looks upon “The Merry Widow” music, by the Aryan Franz Lehar, as his favorite operetta, and arrangements are repeatedly made to have it presented when he visits cities. But, mark you, the author of the book of “The Merry Widow” was the brilliant Jewish writer, Victor Leon, who starved to death two or three months ago in a Viennese attic, at the age of eighty-seven. Leon’s name never appears upon the program in these Hitler days, yet I actually heard Lehar say one time that it was Leon who gave him his start, and it was Leon who made Lehar, a simple military orchestra-leader, into a world famous composer. “All in all, I have conducted seventeen thousand performances in all parts of Europe, mostly in Vienna, and you can imagine with what deep heartache I left my lovely city after the musical black-out. I had offers, indirectly, from Hitler and Goebbels, asking me to return, but I would rather spend the rest of my days in an attic, in the United States, than in a palace in the Vienna of the present. Thanks to the fine hospitality of my friends in my new home in America, this is not necessary. Some days the tired and war-worn world will limp back to the love of fellow man, and millions will again realize that the Sermon on the Mount and the Golden Rule are the only roads upon which the world may safely and successfully progress. “Meanwhile in my new home in the New World, I am (just as every American-born citizen would be under similar circumstances) proud of my forebears, all industrious, peace-loving (though fearless), honest, happy artistic people whose great objective was to bring as much joy and beauty and usefulness to the world as possible. “The great scientific, literary and artistic contributions of Austria and Germany have won world-wide admiration, from all people of all lands. There can, however, be no permanent peace save a peace based upon tolerance for all people, and that means the end of the political and military regime at present in power. Mine is no single voice alone in the land. There are millions who echo my statement. It would be cowardly for me not to make this statement, feeling as I do. “Let us turn aside from the black clouds of politics and war. I am asked my opinions upon modern music. We must define modern music before an answer can be given. If modern music means ‘freak music’ I don’t like it. If it means Stravinsky at the best, Ravel, Sibelius and other composers’ works which combine beauty, charm, force, strength and real inspiration, that is another thing. The world is starved for melodic charm. That is why the magnificent flow of melody that came from the soul of Puccini is always welcomed. His themes seem so simple and so lovely, but try to do what he did and you will realize that it is far easier to write a mechanical fugue than a Puccini aria. “One of the most fortunate friendships I have had in my lifetime is that with this illustrious Italian operatic composer, Puccini, whose rich and beautiful melodies make his works a series of resplendent and colorful musical tapestries. We were once discussing atonal music. Atonal music is music which has an entire lack of relationship to the tones of any central keynote or scale. It is reputed to have started with Arnold Schoenberg, a really able musician, who I endeavoring to devise something radically new, created a system based upon a twelve half-tone scale, each tone of equal importance. Schoenberg does not like the thought that his scale is without key but most musicians are incapable of finding a key. The world admire a revolutionary if, like Wagner, have an increasing human appeal which leads to permanent admiration. To Puccini such atonal music was abhorrent. He said: “The only way to describe it is that it is music without any home. That is, it seems to start nowhere in particular, meanders over everything, and never reaches a satisfactory period of rest” With all due respect to Schoenberg, who developed this extreme style between 1907 and 1911, it must be acknowledged that, in the thirty intervening years, if atonal music had a genuine human appeal, it would have come into far wider recognition during this time. Music, whether it be a page of Strauss’ entrancing “Die Fledermaus” or Stravinsky’s “The Fire Bird”, must have an emotional starting point, one or more melodic climaxes, and then reach a definite point of repose; or if the composer desires to secure a feeling of suspense, as Schumann did at the end of his ethereal song, “Im wunderschönen Monat Mai”, a note and harmony indicating suspense are employed. Puccini was right. Atonal music has no home. It belongs in No Man’s Land, out among the shell holes and craters of dissonance. “Notwithstanding the vast number of melodies that have been written, new and distinctive tunes appear continually, and fresh harmonic backgrounds are devised. But these appear only when they are the product of a genuinely musical and inspired mind. The idea that anyone who studies enough and, as you say in America, ‘knows the game’ can do this, is the reason why have so much dry and dull music. “There is a great mystery in the occurrence of real musical talent, such for instance as that manifested by Mozart and Schubert. One of the most extraordinary exhibitions of musical talent I have ever had the privilege of meeting was that possessed by Angelo Neumann (1838-1910). I was engaged as a conductor in Prague when he was in charge of the opera there. Neumann started in life as a business man, but became an operatic tenor and operatic manager. During his long career he directed opera in many parts of Europe. One of his strongest friends and admirers was Richard Wagner. This man’s musical sensitivity was astounding. He had a telephone in his business office and, while he was conducting business affairs, heard the rehearsals. He knew the operas so well that he could pick up the slightest defect in the performance. Once, while I was rehearsing Marschner’s ‘Hans Heiling’, he called me from the office by phone and said: ‘Where is the fourth French horn in the twenty-first measure?’. I was astounded because only the most acute ears could have noticed that there were only three. The missing horn player had remained home, because of illness. Naturally, Wagner would admire a musician with a musical gift like that. “Angelo Neumann had an uncanny gift of selecting young artists with prospects for a promising future. The voices he picked were regarded as ‘made’ in that they were almost certain to become famous. Every Friday night he had an audition at which he sat like a king in his court, attended by young singers who came from all over the world to sing for him. One day a young American tenor, Alfred Picaver, attented this circle. After singing eight measures of an aria, Neumann stopped him. ‘Have I failed?’ asked the frightened youth. ‘No’, said Neumann, ‘you are engaged’. Picaver became the leading tenor of the Vienna opera for ten years. “Wagner himself had, of course, fabulous musical gifts. To him, music was a matter of personal development, because he had developed himself in that way. His musical instruction lasted only about eight months. In his first big operatic effort, ‘Rienzi’, he was obviously influenced by Meyerbeer whom he later vilified so miserably. After that, however, he struck out for himself and made an art of his own. While many other composers, of course, have devised new harmonic treatment and new orchestral effects since Wagner’s passing, no composer has made such a radical advance as applied to such a vast amount of material in one lifetime. Wagner, a great genius, was perhaps not a representative of the home-loving Germanic spirit as was his protégé, Humperdinck. The Story of “Hänsel and Gretel” “Compare the Nazidom of to-day with the lovely, simple, characteristic ‘Gemütlichkeit’ of Humperdinck’s ‘Hänsel and Gretel’. Humperdinck, when I was studying with him, told me how this charming work came into being one Christmas time. Humperdinck was visiting his sister, who had a little son and daughter. Humperdinck made an arrangement of an old folk-fairy-tale song. He then arranged several songs for the children to sing in their home theater. With other neighbors’ children they made up a little ‘Christmas Opera Company’. He had no idea of writing an opera but his friends were so charmed with the tunes that they urged him to do so, his sister exclaiming: ‘I will write the book’. ‘What shall we call it ?’ asked Humperdinck. ‘Why not call it after our own children, little Hänsel and Gretel?’ Thus the now famous ‘Hänsel and Gretel’ was born. There is no work in the whole operatic literature that I think is more valuable as a model of theatrical and contrapuntal technic than ‘Hänsel and Gretel.’ Every student of composition should study it. This gives us an intimate picture into the home life of the Germany which everybody loved and which I pray may be restored once more to the world. “To millions who have never seen Vienna, the city is a kind of myth. Why is it that this great capital of southeastern Europe is possessed of the rich charm which has made it the magnet for so many of the world’s famous masters of music? To me it is in the spirit of Vienna and the Viennese. It is a city of illusion. The Danube is not blue; it is yellow, a muddy yellow, but the Viennese can see no other color but blue. There you have it. The people see everything through the beautiful colored glasses of the imagination. There is sweetness, a kindness, a gentleness and a conviviality unequaled elsewhere. The wine may not be better, but it tastes better; the women may not be prettier, but they seem prettier; the music may not be more beautiful, but it sounds more beautiful. The simple, easy life, the flowers, the trees, the hills, the sparkling air, the circling snow-clad Alps, make the city a kind of dreamland which stays forever in the imagination of all who have known old Vienna. It is this which Johann Strauss caught in the intoxicating lilt of his waltzes. “Vienna is not merely a locality; it is a spirit which is revived wherever the music of the Viennese composers is heard. The Viennese cannot leave it without profound homesickness, and it is the quality which I endeavored to put into my waltz-fantasy, Nostalgia. Vienna, glorious Vienna! Some day it will live again. No wonder the cinema continually endeavors to capture the romance of Vienna. “The cinema points to a great future for a definite school of musical composition. It is an art all in itself and calls for a kind of skill as difficult and complicated as anything demanded from the writer of operas or symphonies. The art of film music is distinctly different from that of the opera. This is shown by the fact that, up to this time,, no grand opera has been successfully transferred to the films. The reason is that if there is a literal transfer, it seems practically impossible to carry over the flavor of the dramatic story without additional music which would spoil the creation of a master. In fact, most of the operatic writers have looked upon opera as a spectacle. Even a vivid opera, like Bizet’s magic ‘Carmen’, misses fearfully when there is an attempt to put the words of the text and the arias into the atmosphere of the tone-film as contrasted with that of the grand opera house. “America and Americans need more of the atmosphere of Vienna in life. In this marvelous country, with such tremendous dynamic power and such astonishing speed, there is great need of relaxation, appreciation of the simple things in life, beauty, charm, everything to relieve tenseness. There is so much tragedy in life at this hour that everyone who contributes to joy, is a very necessary citizen”. Nouveautés CD« Milva singt Robert Stolz »En 1979, à la veille des commémorations du centenaire du compositeur, produit par Otto Draeger, avec des arrangements de Natale Massara, Milva enregistrait un LP entièrement consacré à Robert Stolz, « Wenn Wir Uns « Oh, Tabarin », par contre n'a pas de lien avec le film. Il s'agit d'un nouveau texte écrit par Marianne Uchtmann et Otto Draeger spécialement pour ce disque. Composé en 1920, le titre original est « O Bimbolo » créé par Franzi Ressel, la seconde épouse du compositeur. Cet album publié sous le label Metronome sera également proposé avec un autre titre (« Schön war's Heute Abend »), un autre visuel, par le Club Bertelsmann, le grand frère de France-Loisirs. Milva participera en 1980 au show de la ZDF « Danke, Robert Stolz » présenté par Peter Alexander, avec Anneliese Rothenberger, René Kollo, Hermann Prey, … et au spectacle Multimedia « Robert Stolz und sein Jahrhundert » de et avec le Dr. Marcel Prawy au Theater an der Wien. Au printemps 1992, Milva sera présente à quelques représentations au Volksoper de Vienne du spectacle « Servus Du – Revue eines Lebens » du Dr. Marcel Prawy retraçant la vie du compositeur, aux côtés de Renate Holm, Adolf Dalapozza, Michael Heltau, Udo Jürgens ou Peter Minich.
Référence: ELECTROLA 0602547823786. En téléchargement, notamment sur les sites allemand, français, japonais d’Amazon, de Play Google, … : « Robert Stolz und seine Welterfolge »Une nouveauté proposée en téléchargement MP3. Des airs connus, des inédits ou raretés comme la « Lehár-Marsch », ou « Tiroler Hochzeit », 3 extraits des « Blumenlieder », des chants de Noël dont le désormais traditionnel « Es blüht eine Rose zur Weihnachtszeit » par la musique militaire de Carinthie. La « Lehár-Marsch », opus 43 a été composée en octobre 1907. Robert Stolz était à l’époque, chef d’orchestre au Theater an der Wien et dirigeait les représentations de la Veuve Joyeuse. Cette marche est dédiée à « son ami Franz Lehár avec toute son admiration ». Les arrangements sont en majorité de Siegmund Andraschek mais également de S. Rothschopf, N. Studnitzky, A.O. Sollfelner. Militärmusik Kärnten, Josef Schmiedl, trompette,*** Gabriel Lipuš, ténor,* Regine Hangler, soprano,** Direction: Sigismund Seidl.
Référence: MSc Media B5892M
NB : Il est possible de commander la version CD directement auprès de la société de production MSc Media Tonstudios. « Streifzug durch die Operette »Œuvres de Paul Abraham, Emmerich Kálmán, Franz Lehár, Robert Stolz, Karl Zeller, … Berliner Symphoniker, Peter Alexander, Direction: Robert Stolz.
« An der Schönen Blauen Donau - Berühmte Walzer »Parution le 19 février d'un nouveau CD chez Sony Classical extrait de l'anthologie « Wiener Musik ».
Wiener Symphoniker, Berliner Symphoniker. Direction: Robert Stolz. Référence: Sony Classical 88875197922. « Hilde Güden sings Operetta »
CD 1 : Sa première session studio d'opérette au Kingsway Hall à Londres en avril 1949 sous la direction de Hans May avec des airs de Lehár, Nico Dostal et Franz Grothe. Deux extraits de Giuditta datent de 1957 avec Waldemar Kmentt, un duo extrait du Comte de Luxembourg (1965). Le célèbre Vilja-Lied, à partir de l'enregistrement de 1958 de La Veuve joyeuse avec Robert Stolz. Le CD 2 reprend l'intégralité de son LP paru en 1962, « Hilde Güden sings Operetta Evergreens » (encore disponible en CD sous le label DECCA Londres), avec Robert Stolz à la tête de l'orchestre de l'opéra de Vienne complété par deux compositions sous la direction de Josef Krips, et l'air « Depuis le jour » (de l'opéra Louise de Gustave Charpentier), l'air de Mariette de l'opéra de Korngold Die Tote Stadt sous la direction de Horst Stein avec l'orchestre de la Suisse Romande. Hilde Güden, soprano, Orchester der Wiener Staatsoper, Kingsway Symphony Orchestra, Orchester der Wiener Volksoper, Wiener Philharmoniker, Direction: Hans May, Rudolf Moralt, Josef Krips, Max Schönherr, Horst Stein, Robert Stolz. Référence: DECCA Eloquence ELQ 482 0656. Critiques de l'album dirigé par Robert Stolz (CD DECCA London 2004):“My first choice is “Operetta Evergreens” in which Hilde Gueden is the lovely soloist in selections from Johann Strauß, Lehár, Kálmán, Zeller and others” Gramophone Magazine, December 1962 (CD2: 1–12) DIAPASON d'OR (version CD Juillet 2004)
Preiser avait réédité deux récitals de Hilde Güden couvrant, dans des répertoires divers (...), les années 1942 à 1954. C'est à la gloire de l'opérette qu'est dédié ce programme de 1961 dirigé avec amour par Robert Stolz, spécialiste en la matière. La voix ? Fraîche, exquise, avec ce rien de malice dans le sourire qui donne au chant sa couleur et son charme. Une étoile qui brilla longtemps au firmament de l'Opéra de Vienne, et que le disque sut honorer à travers Mozart (Zerline avec Krips, Suzanne avec Kleiber) ou Strauss (ses Sophie auprès de Kleiber et, live, Karajan), sans oublier Lehár (une Veuve de haute lignée sous la baguette de Stolz) et Stravinsky - le maître la choisit comme Anne Trulove pour son intégrale du Rake's Progress de 1953.» M. P. - DIAPASON - Juillet / Août 2004. Autre récompense : le « TIMBRE de PLATINE » de la revue OPERA International. « Révérence gardée à Elizabeth Schwarzkopf, à Lucia Popp et à Anneliese Rothenberger, en 1961, Hilde Güden gravait la plus vraie, la plus sincère, la plus spontanée des anthologies viennoises : douze airs d'opérette de Strauß, Lehár, Kálmán et Stolz, entonnés comme autant d'évidences, avec cette pointe d'acidité plébéienne qui sied au genre, ce mélange de bienséance viennoise et d'impudeur magyar, ce brillant du timbre de la Kammersängerin straussienne. A peine distribués en France du temps du vinyle, reparu en licence Preiser il y a dix ans, ces Operetta Evergreens restent le disque inoxydable de viennoiseries coupables.» OPERA International - Juillet / Août 2004. « Hilde Güden avec Robert Stolz au pupitre, c'est toute une certaine Vienne, légère, émoustillée, irrésistible. La seule qualité qui ait manqué à cette voix d'or, c'est la noblesse. Ici elle n'en a que faire, la beauté (du timbre, du visage) est assez. Ici elle préfère Adele à Rosalinde, son Sei nicht bös est à fondre, le répertoire est secondaire, mais l'effet est magique (note 8/10).» A. T. - CLASSICA - Juillet / Août 2004. « Hilde Güden, fameuse Suzanne de l'enregistrement mythique d'Erich Kleiber des Nozze di Figaro de Mozart, est ici notre reine du Cross-Over. Son CD est entièrement consacré à un florilège d'airs fameux d'opérettes viennoises et c'est un vrai régal. Sachant admirablement doser sa voix de soprano léger pour en faire des coloratures idéales, elle nous présente un programme peu fréquenté par nos concitoyens, mais favori des anglo-saxons. Qu'on se rassure, on se laisse entraîner sans effort par cette cure de gaîté et de fraîcheur, toujours de bon goût. De mère italienne et de père hongrois, Hilde Güden est née à Vienne et fut une artiste particulièrement éclectique, aussi bien à l'aise dans Mozart et Richard Strauss que dans Johann Strauß et Franz Lehár. Il est vrai qu'elle avait débuté d'abord dans l'opérette en 1934. A partir de 1939, elle aborde à Zurich l'opéra avec le rôle de Cherubino, puis viennent successivement Despina, Sophie, et Zerline. Plus tard, elle abordera même le répertoire contemporain avec Mahagonny de Weill, The Rape of Lucretia de Britten, The Rake's Progress de Stravinsky, etc. Le programme qui nous est proposé ici est particulièrement varié et fait la part belle à Johann Strauss II, bien sûr, avec le chœur des nonnes de Casanova, le Mein Herr Marquis de la Chauve-Souris et surtout un sublime Wiener blut. Franz Lehár, Emmerich Kálmán, Oscar Straus et Robert Stolz sont admirablement servis. Notre soprano viennoise a 44 ans au moment de l'enregistrement et, ce qui surprend et passionne, c'est qu'elle modèle chaque personnage de façon différente, donnant une grâce particulière à chacune des héroïnes, de la noblesse de la Comtesse Maritza à la simplicité canaille d'Adèle. Sans aucune lassitude, un disque à écouter et à réécouter les jours de pluie ou de spleen? » Michel Slama - ANACLASE.ComVienne - « Neujahrskonzert 2016 »France MusiqueLe 1er janvier « Coup de Chapeau » à la station en ce 1er Janvier 2016. A 11 heures : « Concert du Nouvel An 2016 à Vienne » Présentation du concert par François-Xavier Szymczak, musicologue et producteur à France Musique. En direct de la Grande Salle du Musikverein de Vienne, Mariss Jansons dirige l'Orchestre Philharmonique de Vienne et les Petits Chanteurs de Vienne dans un programme d'oeuvres de Stolz, Ziehrer, Waldteufel, Hellmesberger et bien sûr les Strauss (Eduard, Josef et Johann) sans lesquels plus rien n'aurait de sens. Un bel hommage à Robert Stolz: - Avant le concert avec l'interprétation par le ténor autrichien Julius Patzak de « Im Prater blühn wieder die Bäume ». François-Xavier Szymczak mentionne ensuite le site web ! - La pause entre les deux parties du concert est l’occasion pour François-Xavier Szymczak de rendre toujours hommage à Robert Stolz avec des airs interprétés par Jonas Kaufmann (Im Traum), Fritz Wunderlich (Wien wird schön erst bei Nacht), Angelika Kirschlager (Du sollst der Kaiser), Piotr Beczala (Ob blond, ob braun), Wladyslaw Szpilmann (piano paraphrase d’une valse de Robert Stolz « Ich Lieb nur eine »), Julia Migenes & René Kollo (Mein Liebeslied muß ein Walzer sein) pour terminer et revenir au concert. A 16 heures : Emission « Carrefour de Lodéon » 4 grands chefs : Martinon, Monteux, Stolz,Thielemann Johann Strauss Père par Robert Stolz. Christian Thielemann et Vienne inspirés par Shakespeare. Pierre Monteux à Chicago, Boston & San Francisco. Jean Martinon emmène Chicago pour Bizet, Lalo et Ravel. Frédéric Lodéon présente Robert Stolz, épris de liberté, et rappelle les propos du compositeur évoquant son pays annexé : « ... autrefois, quand j'ai quitté mon pays aux sons barbares du pas de l'oie, j'ai tout de suite pensé que nous n'étions pas faits pour cela. C'est comme si on avait affublé la tête de Mozart d'un casque, accroché un sabre à la taille de Schubert et entouré de barbelés le cou de Johann Strauss en leur disant ensuite: "Garde à vous ! Composez quelque chose de beau maintenant.". En somme, une idée affreuse et c'est ainsi que j'ai noué ma besace et que je suis parti ... ». Puis après la diffusion de la Valse de Paris de Johann Strauss Père, Frédéric Lodéon évoque le chef d'orchestre, le compositeur, consacrant sa vie à la musique viennoise. et recommande le coffret « Wiener Musik ». Le 2 janvier A 11 heures : « Portrait de Famille » Emission de Philippe Cassard en ce 2 janvier est consacrée aux « Valses de Vienne » dans des transcriptions virtuoses par Cziffra, Magaloff, Friedman, Bolet, Goerner, Moog, Grosvenor etc. Mais également ! « Wien wird schön erst bei nacht » (« Robert Stolz, un des Rois de l'opérette viennoise » dixit Philippe Cassard).
Lucia Popp, soprano, Academy of Saint-Martin in the Fields, CD - DVDLe double-CD du concert du Nouvel An 2016 est sorti ce vendredi 8 Janvier. Concernant Robert Stolz et la Marche des Nations Unies, le livret comporte des erreurs. La composition et la création de la marche datent de 1957 (et non de 1962). Elle fut composée à l'occasion de la fondation de l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique avec pour siège la capitale autrichienne. La rencontre (et l'amitié) de Robert Stolz et de Ralph Bunche date du début des années 50 et non et non lors de l'exil, volontaire, du compositeur aux Etats-Unis. Articles de presse (extraits)Classiquenews.com
En direct de la Philharmonie viennoise, le Konzerthaus, le concert du nouvel An réalise un rêve cathodique et solidaire : succès planétaire depuis des décennies pour ce rendez vous diffusé en direct par toutes les chaînes nationales du monde et qui le temps des fêtes, rassemblent toutes les espérances du monde, en une très large diffusion pour le plus grand nombre (les places sont vendues à un prix exorbitant destiné aux fortunés de la planète) pour un temps meilleur riche en promesses de bonheur. Cette année c’est le chef Mariss Jansons, maestro letton (résident à Saint-Pétersbourg), autant lyrique que symphonique bien trempé qui dirige les divins instrumentistes viennois, ceux du plus subtil des orchestres mondiaux et qui pour l’événement célèbre l’insouciance par la finesse et l’élégance, celle des valses des Strauss, Johann père et fils bien sûr, ce dernier particulièrement à l’honneur, et aussi Joef et Eduard ses frères (tout aussi talentueux que leur ainé), Eduard dont 2016 marque le centenaire. Affaibli par une maladie tenace, Jansons a récemment quitté le Concergebouw d’Amsterdam et a réduit considérablement la voilure, amenuisant le nombre de ses concerts annuels… Privilégiés, les Viennois le retrouvent ainsi, pour sa 3ème session à la tête des Wiener Philharmoniker, à l’occasion de ce 3ème Concert du Nouvel An avec lui. Pourtant lors de ce programme réjouissant où a résonné parmi l’effervescence straussienne, la frénésie mordante et nerveuse, racée et tendue de Chabrier (España remise en forme sous l’aspect d’une suite de Valse par Waldteufel), c’est un maestro très solide et d’une suggestivité dans les morceaux le plus poétiques qui s’est affirmé pour le plus grand plaisir de l’audience et des instrumentistes. Nerf, souplesse mais surtout de notre point de vue, retenue introspective et rêveuse, pourtant idéalement préservée (« pas de sucre sur le miel » selon le chef, très avisé, et donc à juste titre partisan d’un jeu sobre et d’un style économe). Formé à Leningrad puis à Vienne, Mariss Jansons a derechef démontrer son étonnante maîtrise de la direction, dans un programme original, malgré le rituel et le déjà vu propre à la cérémonie cathodique diffusée en mondiovision, entre sensibilité sûre et finesse suggestive. Un modèle de direction. C’est d’abord Robert Stolz (compositeur de musique légère mort en 1975) et sa « Uno-Marsch », partition choisie pour célébrer les 70 ans des Nations Unies (la présence de Ban Ki Moon a été remarquée par les caméras assurant la réalisation) : affirmation festive et martiale, esprit de parade,… et grâce au chef, d’emblée finesse d’orchestration (piccolo, triangle, cuivres et trompettes…). Surgit immédiatement par les couleurs et les rythmes de l’orchestre, le chatoiement dynamique d’une rue pavoisée, celle des célébrations populaires et collectives… … la suite de l'article. Die Presse ... « Mit einer echten Premiere hebt das Neujahrskonzert 2016 an: Zum 70. Geburtstag der Vereinten Nationen erklingt mit dem UNO-Marsch erstmals ein Werk des letzten Wiener Operettenkomponisten Robert Stolz, der vor allem ein Meister der kleinen Form war. Melodien wie « Im Prater blüh'n wieder die Bäume » haben beinah den Status von Volksliedern. Nach seiner Rückkehr aus dem freiwilligen Exil in den USA erlangte Stolz höchste Popularität als Komponist der legendären « Eisrevuen ». 31/12/2015 – Die Presse / Wilhelm Sinkovicz. Depêche AFP Concert du Nouvel an: Mariss Jansons promet du « frais » et du « neuf ». Le maestro letton Mariss Jansons dirige vendredi pour la troisième fois le concert de Nouvel an de Vienne, le rendez-vous de musique classique le plus médiatisé au monde, pour lequel il a concocté un programme mêlant des raretés aux traditionnelles valses de Strauss. Le concert de Nouvel an ne peut être comparé à rien d'autre, il est presque sacré. Le diriger est un honneur et une joie, mais c'est aussi une très grande responsabilité", a confié le chef d'orchestre, que le Philharmonique de Vienne avait déjà invité sous les ors du Musikverein en 2006 et 2012. Suivi chaque année par 50 millions de téléspectateurs dans 90 pays, le concert sera comme de coutume articulé autour des valses, polkas, galops et marches de Johann Strauss père (1804-1849) et de ses trois fils Johann (1825-1899), Joseph (1827-1870) et Edouard (1835-1916), dont ce sera le centenaire de la mort. Mais à 72 ans, dont quarante à diriger les formations les plus prestigieuses, Mariss Jansons a tenu a apporter une touche personnelle au programme. Y figurera ainsi pour la première fois une œuvre du "Strauss français" Emile Waldteufel (1837-1915) ainsi que l'improbable "Marche de l'Onu" de l'Autrichien Robert Stolz (1880-1975), qui sera donnée à l'occasion du 70e anniversaire de la première réunion de l'organisation. J'ai voulu proposer quelque chose d'intéressant, de neuf, de frais, de contrasté, avec des classiques attendus du public, des œuvres plus rarement interprétées et des œuvres jamais jouées", a déclaré le maestro. Pour la sixième fois seulement depuis la création du Neujahrskonzert il y a 75 ans, les Petits chanteurs de Vienne participeront au concert, où ils donneront de la voix sur deux polkas.Lors du final seront interprétées comme d'habitude la plus célèbre des valses, "Le Beau Danube Bleu" de Johann Strauss fils, ainsi que "La marche de Radetzky" de Strauss père, les spectateurs étant alors invités à battre la mesure de leurs mains. Pressenti au printemps pour prendre le relai de Simon Rattle au Philharmonique de Berlin, Mariss Jansons a préféré rester chef invité, notamment pour ménager une santé fragilisée par deux infarctus. Il succède pour le concert 2016 au chef indien Zubin Mehta, à la baguette en 2015. Comme de tradition, une partie des revenus engendrés par le concert iront à des oeuvres caritatives, notamment au profit des migrants, un symbole pour cette manifestation créée sous le nazisme. Le Philharmonique multiplie depuis l'automne les initiatives, dont une levée de fonds participatifs, pour financer l'achat d'une maison destinée à l'accueil de réfugiés. Près de 100.000 personnes ont demandé l'asile en Autriche en 2015. 31/12/2015 - AFP / Dieter Nagl. ELLE Concert du Nouvel An de Vienne : une partie des bénéfices au profit des réfugiés Le maestro russe Mariss Jansons dirige vendredi pour la troisième fois le concert de Nouvel An de Vienne. C’est le rendez-vous de musique classique le plus médiatisé au monde. « Le concert de Nouvel An ne peut être comparé à rien d'autre, il est presque sacré. Le diriger est un honneur et une joie, mais c'est aussi une très grande responsabilité », a confié le chef d'orchestre que l’Orchestre philharmonique de Vienne avait déjà invité en 2006 et 2012. Une partie des revenus engendrés par le concert iront à des œuvres caritatives, notamment au profit des migrants. L’Orchestre multiplie depuis l'automne les initiatives, dont une levée de fonds participatifs, pour financer l'achat d'une maison destinée à l'accueil de réfugiés. Une touche personnelle au programme. Suivi chaque année par cinquante millions de téléspectateurs dans 90 pays, le concert sera comme de coutume articulé autour des valses, polkas, galops et marches de Johann Strauss père (1804-1849) et de ses trois fils Johann (1825-1899), Joseph (1827-1870) et Edouard (1835-1916), dont ce sera le centenaire de la mort. Mais à 72 ans, dont quarante à diriger les formations les plus prestigieuses, Mariss Jansons a tenu à apporter une touche personnelle au programme. Ainsi, figurera cette année pour la première fois une œuvre d’Emile Waldteufel (1837-1915) ainsi que la « Marche de l'Onu » de l'Autrichien Robert Stolz (1880-1975), qui sera donnée à l'occasion du 70e anniversaire de la première réunion de l'organisation. « J'ai voulu proposer quelque chose d'intéressant, de neuf, de frais, de contrasté, avec des classiques attendus du public, des œuvres plus rarement interprétées ou jamais jouées », a déclaré le maestro. 31/12/2015 – ELLE / Dimitar Dilkoff.Pour davantage d'informations, contactez : Société Internationale Robert STOLZ |
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