| Principales informations regroupées de juillet à décembre 2003. « C'est arrivé demain - (It happened tomorrow) »Film américain (comédie fantastique) de René CLAIR (sortie nationale : 24 mars 1944). DVD Collection "Ciné-Club" FRAVIDIS En ce mois de novembre, enfin la parution en DVD de ce film de René CLAIR dans une nouvelle collection « Ciné-Club » regroupant une
Au début du siècle, Larry Stevens, un jeune journaliste new-yorkais, attaché à la rédaction de l'« Evening News », rêve de devenir célèbre. Il s'est épris de la jolie Silvia, laquelle présente un numéro de « voyance » aux côtés de son oncle, Cigolini. Un soir, le vieux Pop, l'archiviste du journal, remet à Larry, par amitié, une édition « spéciale » qui s'avère, en fait, être celle du lendemain... Larry se trouve donc capable de prédire l'avenir avec certitude et de distancer de cette façon tous ses confrères sur le plan de l'information. Il annonce un vol de bijoux. Le vol se réalise attirant ainsi sur lui l'attention de la police. Il prévoit également le suicide d'une jeune femme par noyade et Silvia se jettera elle-même à l'eau pour réaliser la prédiction. Elle est repêchée par Larry tandis que le corps de la véritable noyée demeure introuvable. Connaissant à l'avance les résultats, Larry gagne aisément aux courses. Ses « papiers » font la gloire de l'« Evening News » mais lorsqu'il apprend par le journal, le troisième jour, sa mort pour le lendemain après-midi, dans un certain hôtel, le jeune homme fuit pour échapper à son destin. Malgré tous ses efforts, il se retrouve à l'endroit fatal et à l'heure dite, mais c'est un autre homme qui mourra sous son nom : le pickpocket qui lui a subtilisé son portefeuille. Après toutes ces émotions, Larry pourra épouser Silvia et vivre assez vieux pour fêter ses noces d'or devant tous ses petits enfants réunis...
Frank Capra avait acheté les droits d'une pièce en un acte de lord Dunsay ainsi qu'un scénario original de Hugli Wedlock et Howard Snyder, sans jamais parvenir à les amalgamer. C'est à (source : Les cahiers de Monsieur Cinéma). L'action de cette excellente comédie fantastique se situe à New York, à l'aube du siècle. Un reporter reçoit du vieil archiviste de son journal les informations ... du lendemain !
Robert Stolz composa la musique du film entre novembre et décembre 1944 à Hollywood. Le 31 décembre 1944, il reçut le certificat de nomination aux Oscar de l'« Academy of motion Picture Arts and Sciences » dans la catégorie « Scoring of a Dramatic or Comedy Picture ». L'Oscar fut attribué à Max Steiner pour « Since You Went Away ». Fritz WUNDERLICH - Wiener LiederWiener Staatsopernchor - Spilar Schrammeln - Orchester der Wiener Volksoper in der Staatsoper. Direction : Robert STOLZ (*) Symphonie Orchester Graunke Direction : Hans CARSTE (**) (***)
Référence: DGG 794 732-0 Enfin la parution en CD, de la rencontre historique entre Fritz Jusqu'à ce jour, en CD, seuls 4 titres de ce LP « Wunderlich in Wien » avaient publiés dans le coffret DGG de 5 CD paru en 1991 (référence 435145-2) : à savoir 2 airs de Robert Stolz (« Im Prater blüh'n wieder die Bäume », « Wien wird bei Nacht erst schön ») et 2 airs de Ralph Benatzky (« Ich weiß auf der Wieden ein kleines Hotel », « Ich muß wieder einmal in Grinzing sein »). Le livret du CD intègre un fac-similé d'une lettre de Robert Stolz adressée à Fritz Wunderlich au lendemain des deux jours d'enregistrement. Dans cette lettre, Robert Stolz exprime tout son plaisir d'avoir travaillé avec le ténor et souligne la qualité de la voix, la sensibilité de l'interprète... En post-scriptum, le compositeur souligne qu'il se réjouit d'enregistrer à nouveau avec lui en septembre. Malheureusement, ce projet n'aboutira pas : Fritz Wunderlich décédait le 17 septembre. La présentation de ce CD a été rédigée par Barbara Wunderlich, la fille du ténor. Tout au long de sa carrière, Fritz Wunderlich a toujours trouvé le temps d'enregistrer ce répertoire, le catalogue EMI, par exemple, est là pour le prouver. Le label SWR/Hänssler annonce la sortie prochaine d'un nouveau CD. Il reste en effet dans les archives de cette radio, des enregistrements inédits du ténor qui, de 1954 jusqu'en 1965, s'est rendu régulièrement à Kaiserlautern. Nous aurons peut-être le plaisir de retouver 3 airs de Robert Stolz : « Zum ersten Mal allein », « Mädi, mein kleines Mädi » (avec Ilse Hübner, SWF 1954, Smola) de l'opérette « Mädi », et « Zwei sind verliebt und wissen's nicht » (avec Hertha Assmann, SWF 1955, Smola) de l'opérette « Signorina ».
Origine initiale des enregistrements : * LP « Wunderlich in Wien » Recording Supervision: Heinz Gietz. Rec. at Großer Musikvereinssaal, Vienna, 27 & 28/06/1966 ** LP « Ein Lied geht um die Welt - Fritz Wunderlich singt Welterfolge großer Tenöre » Recording Supervision : Franz Josef Breuer. Rec. at Polydor Studios, Munich, 04-08/01/1965 *** LP « Du bist die Welt für mich » prod. Franz Josef Breuer, recording Munich 31/05/1965 EMI - Collection « Operetten Raritäten »27 juin 2003, jour anniversaire de la disparition du compositeur, nouvelle vague de parutions dans cette superbe série. Il s'agit le plus souvent de premières en CD. A signaler en particulier :
Erika Köth - Ferry Gruber - Wolfgang Anheisser Symphonie Orchester Graunke Direction : Willy Mattes - Robert STOLZ Référence: EMI 5852882
Helga Hildebrand - Sari Barabas - Karl Terkal - Ferry Gruber - Wolfgang Anheisser - Angèle Durand - Fred Bertelmann Münchner Rundfunkorchester Direction : Carl Michalski -Robert STOLZ Référence: EMI 5852872 Classique ... ou ... variété ? Chaque fois que la sempiternelle discussion opposant musique classique et variétés, classique pur et crossover revient sur le tapis, il faut être clair sur un point: un pan important de ce que nous nommons aujourd'hui « classique » était auparavant de la musique de divertissement, des morceaux nouveaux chantés ou sifflotés par tous. En ce sens, la distinction opérée entre classique et divertissement n'est donc pas si vieille, elle existe tout au plus depuis quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans. Au fur et à mesure que le vingtième siècle musical avançait, les compositeurs surent de moins en moins bien surmonter cette opposition avec brio. Parmi ceux qui y parvinrent, il en est deux dont les noms se côtoient rarement: Robert Stolz et Leonard Bernstein. Outre un jour d'anniversaire commun (le 25 août 1880 pour Stolz et 1918 pour Bernstein), les deux compositeurs ont, à bien y regarder, un point commun capital: pour eux, l'idéologie n'a pas sa place en musique, ils représentent tous deux un trait d'union au sein de la vie musicale de leur temps et univers respectifs. Avec Robert Stolz qui, en 1899, rencontra encore Johann Strauß et, en 1905, dirigea la toute première des séries de représentations de la Die Lustige Witwe (La Veuve joyeuse) s'achève la tradition de l'opérette viennoise et commence l’ère de la chanson à succès : il est le trait d’union entre Johann Strauss et Udo Jürgens. Jürgens écrivit du reste une chanson sur Robert Stolz. intitulée « Ich möchte Lieder schreiben können so wie du » (J’aimerais savoir écrire des chansons comme tu le fais). Nombreux sont les compositeurs qui s’adaptent aisément à tout nouveau courant musical, mais rares sont en revanche ceux dont la créativité était aussi éclectique que celle de Stolz , valse viennoise, chanson berlinoise à succès pour le cinéma, opérette et revue sur glace, tango et fox-trott, blues et beat – Stolz maîtrisait la palette complète des genres musicaux. Certaines de ses oeuvres sont si connues qu'elles passent depuis longtemps pour des chansons populaires. «J'aurais jamais pensé que ça aussi était de toi ! » lui dit un jour Karl Böhm lorsqu’il apprit qui était l'auteur de «Auf der IHeide blühn die letzten Rosen». Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la liste des interprètes de sa musique pour comprendre qu'elle s’est affranchie sans peine de toutes les limites propres aux différents genres: Lotte Lehmann y côtoie Petula Clark, Milva Fritz Wunderlich, Montserrat Caballé Maurice Chevalier - le simple nom de Stolz les réunit tous. Aussi n'est-ce pas une surprise si l'album « Robert Stolz und seine großen Erfolge » (Robert Stolz et ses grands succès), produit en juillet 1961 par Electrola, réunit des artistes venus du classique et de la variété: Sari Barabas et Fred Bertelmann, Angèle Durand et Karl Terkal, le Lucas-Sextett et Carl Michalski au pupitre de l'Orchestre de la Radio de Munich. Neuf ans plus tard, Stolz enregistrait avec Ferry Gruber et Wolfgang Anheisser une sélection de ses chansons à boire. Deux titres de cet album sont donnés ici en bonus (plages 22 et 23), d'autres suivront dans l'album consacré aux pièces rares (EMI 5852882). Le présent CD offre en outre quelques pièces de collection très prisées, interprétées par Anneliese Rothenberger, l'Orchestre Philharmonique de Vienne et Rudolf Kempe. Malheureusement, ils n'apparaissent pas ensemble, mais dans des morceaux différents. Cependant, une oreille attentive n'aura guère de peine à s'imaginer l'ambiance musicale d'un récital de Strauß ou de Lehàr dans le meilleur des mondes de l'opérette ...
Anneliese Rothenberger - Margit Schramm - Hermann Prey - Wolfgang Anheisser Symphonie-Orchester Graunke - Nordwestdeutsche Philharmonie Direction : Carl Michalski - Franz Allers - Willy Mattes Référence: EMI 5852892
Jerry HADLEY « The World is beautiful »Munich Radio Orchestra Direction: Richard Bonynge Référence: RCA RED SEAL 09026685422 Le tout dernier enregistrement du ténor américain Jerry Hadley (trois fois récompensé par un « Grammy Award ») pour RCA. Richard Bonynge dirigeant l'Orchestre de la radio de Munich, Hadley interprète quelques uns des plus célèbres airs d'opérettes de Kálmán, Lehár, Stolz, Strauss et même de Korngold. « The World is Beautiful » rassemble « Komm in die Gondel » de « Eine Nacht in Venedig » (Johann Strauss II), des airs de « Zigeunerliebe», « Die lustige Witwe» et « Frasquita » (F. Lehar). Emmerich Kálmán est largement présent avec des airs de « Gräfin Mariza », « Die Zirkusprinzessin » et de « Die Herzogin von Chicago », oeuvre moins connue du compositeur. Quant à Erich Korngold, la production a puisé dans « Das Lied der Liebe » et « Die Kathrin » . Pour compléter ce panorama , des airs de Robert Stolz, Ralph Benatzky, Carl Zeller et Carl Millöcker.
“A man comfortable with his art and eager to share its glories…(with a voice) bountiful—unforced, superbly powered and mellifluous at full sail” Pour davantage d'informations, contactez : |
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