Principales informations regroupées de juin à décembre 2014.
« Du bist die Welt für Mich »
Arte
Dimanche 4 Janvier 2015 : soirée spéciale consacrée à Jonas Kaufmann avec la diffusion du film documentaire « Berlin 1930 » à 17h35 suivie du concert à 18h30. Lien vers l'article de presse (en allemand).
Entretien dans le numéro de décembre de CLASSICA
« RADIO DAYS » VON BERLIN
Son nouveau récital « Du bist die Welt für Mich » est un « CHOC » de l'année 2014. Le ténor s'explique : ce disque est l'écho des chansons de son enfance.
Vous publiez en cette rentrée un nouveau disque consacré à l'opérette viennoise et allemande : pourquoi aujourd'hui ce répertoire ?
Hormis Kálmán avec « Grüss mir mein Wien » de Gräfin Mariza, les « opérettes viennoises » ne sont pas si nombreuses que cela sur ce disque. En fait, le thème de cet album est Berlin dans les années 1925-1935 : une période riche en évènements : début de la renaissance de Lehár (avec Richard Tauber dans le rôle-titre de Paganini), première mondiale du Pays du sourire, formidable succès d'opérettes novatrices telles Im Weissen Rössl ou Die Blume von Hawaii, et arrangement de morceaux d'opérettes classiques par Korngold pour Max Reinhardt. A cette époque, Berlin était également le centre de la musique de films : citons simplement les films sonores avec Joseph Schmidt et Jan Kiepura, les succès composés spécialement pour des ténors par Robert Stolz et Hans May. Cet album est donc un hommage aux compositeurs, librettistes et chanteurs d'une époque légendaire. La plupart d'entre eux figurait sur la liste noire des nazis parce qu'ils étaient juifs ou, à l'instar de Robert Stolz, les détestaient. Par ailleurs, l'album ne se limite pas aux opérettes, on y trouve également des choses inédites - telles les charmantes chansons Im Traum hast du mir alles erlaubt de Robert Stolz ou Lied vom Leben des Schrenk qu'Eduard Künnecke a composée pour Helge Rosvaenge et qui est très difficile à chanter : sur le plan vocal, cette chanson est l'un de mes plus gros défis de ces dernières années !
A quel public souhaitez-vous vous adresser ?
A tous ceux qui aiment écouter de la bonne musique et qui n'ont aucun préjugé contre la « musique légère » ou la musique de divertissement. Ces opérettes pourraient être taxées de « musique facile à écouter », mais elles ne sont pas faciles à interpréter. Et les chansons sont de grande qualité, tant sur le plan de la musique que du texte.
Ces chansons et airs d'opérettes sont-ils liés à des souvenirs d'enfance ou d'adolescence ?
En partie, oui. Mon grand-père était étudiant à Berlin lors de la première de la plupart de ces opérettes, et ma grand-mère chantait ces chansons quand j'était enfant. Puis j'ai écouté tous ces enregistrements célèbres de Tauber à Wunderlich, et j'ai beaucoup aimé.
En dehors du plaisir fait au public, quel est le plaisir que vous prenez spécialement avec ce répertoire ?
Tout d'abord, le contexte historico-culturel. Les recherches que j'ai effectuées pour cet album ont été presque aussi fascinantes que l'interprétation de ces chansons. Et puis, la joie d'utiliser toute la palette de ma voix. Pour des chansons comme Diwanpüppchen d'Abraham et Es muss was Wunderbares sein de Benatzky, il faut une voix pop-song lyrique à la Peter Alexander ; pour les chansons de Puccini-Lehár, un lirico spinto s'impose ; et pour la chanson Lied vom Leben des Schrenk, une véritable voix de Heldentenor est indispensable.
Ce disque est-il une « récréation » par rapport à vos grands rôles d'opéras (un peu comme des Liederabend) ?
Dans la mesure où ces chansons sont vraiment exigeantes sur le plan vocal, on ne peut guère parler de pause ou de « facilité ». Mais, bien entendu, après Le Voyage d'hiver et tous ces opéras tragiques, ces chansons sont une source de joie et de bonne humeur. Entre deux séances d'enregistrement, tous les visages étaient éclairés de larges sourires et il y avait toujours quelqu'un qui fredonnait ou chantait ces charmantes mélodies.
Peut-on espérer vous voir un jour chanter sur scène le Prince Danilo ou le Prince Sou-Chong ?
Je pense que oui. Ces deux rôles sont extrêmement enrichissants. Mais je chanterai d'abord Eisenstein dans La Chauve-Souris. Et de nombreux autres rôles d'opéras figurent sur la liste de mes envies.
Sony Classical fait bien les choses : quelques semaines après la sortie du CD, commenté dans ces colonnes, voici désormais le DVD du récital consacré par Jonas Kaufmann à la musique légère de langue allemande des années 1925-1935.
On ne redira pas ici dans le détail tout le bien qu’il faut penser de la prestation du ténor star. Au diapason de Christophe Rizoud, on se contentera de rappeler que ce répertoire, prétendument « facile », se révèle en réalité redoutablement piégeur, en ce qu’il ne tolère pas la moindre faute de goût ni le moindre écart. Pour ceux qui échouent, la sanction est immédiate : ils sont engloutis de manière irrécupérable dans le kitch sirupeux, la mièvrerie de bas étage. On renverra, pour en avoir un exemple, au dernier récital de Klaus Florian Vogt. Jonas Kaufmann évite l’obstacle, et s’approprie ces airs avec un naturel désarmant. Il s’appuie pour cela sur un art consommé du dosage des nuances, se montrant tour à tour enjôleur, langoureux, véhément, lascif, enjoué... Si le talent d’un artiste se mesure à sa capacité à briller dans des répertoires éclectiques, de Verdi à Lehar, à convaincre dans Otello autant que dans Frasquita, à faire honneur à Parsifal tout comme au Pays du Sourire, alors oui, c’est certain, Jonas Kaufmann fait partie des plus grands.
Une fois posé ce constat que l’on espère sans appel, qu’apporte le DVD en plus du CD paru en septembre ? Il offre la captation d’un concert donné au Funkhaus de Berlin en 2014, reprenant à l’identique le programme du disque, avec toutefois une exception : le vocalement terrifiant « Lied vom Leben des Schrenk », de Künneke, est prudemment laissé de côté. L’image permet de vérifier ce que le son montrait déjà d’évidence : l’affinité du chanteur avec ce répertoire. On découvre en effet un Jonas Kaufmann visiblement à l’aise dans cette musique, pas avare de mimiques ou de déhanchés, esquissant ça et là quelques pas de swing (« Im Traum hast du mir alles erlaubt », « Diwanpüppchen »...) : on comprendrait mal que ces airs si entraînants soient, au concert, interprétés par un Evangéliste.
Le concert filmé permet en outre, grâce à une réalisation élégante, d’apprécier l’architecture du Funkhaus de Berlin: ce bâtiment construit dans les années 50 s’apparie idéalement à cette musique dont la popularité doit précisément beaucoup à la radio.
L'image permet, au passage, de vérifier la complicité entre les différents interprètes présents autour du ténor : sa partenaire Julia Kleiter, mais aussi le chef Jochen Rieder, à la direction impeccable, idéalement souple sans jamais verser dans l’excès.
Enfin, le principal apport du DVD réside dans un documentaire intitulé « Berlin 1930 », qui cherche à éclairer le contexte historique et artistique dans lequel sont nées les mélodies interprétées ici. Ce film de 50 minutes met en scène Jonas Kaufmann à la recherche des sources de cette musique, à travers l’exploration de sources documentaires diverses, mais aussi grâce à des rencontres avec des descendants de certains des compositeurs. Le tout est agrémenté d’archives sonores et d’extraits de films d’époque qui permettent d’apprécier le talent de quelques grands artistes immortels : Richard Tauber, bien sûr, mais aussi Jan Kiepura ou Joseph Schmidt. Autant de témoignages bienvenus sur cette période de reconstruction, où Berlin et Vienne cherchaient à effacer la cicatrice du premier conflit mondial tout comme les stigmates de la crise économique, alors que planait déjà l’ombre du désastre à venir. On comprend mieux, grâce à cet éclairage, l’irrépressible besoin de légèreté qui transparaît de chacune de ces pages.
En le replaçant très intelligemment dans son contexte, ce DVD rend donc pleinement justice à ce répertoire qui, clairement, n’est pas de seconde zone (merci, au passage d’avoir respecté les orchestrations d’origine, ce qui permet d’en saisir la subtilité). Jonas Kaufmann est pour cela le plus inspiré des interprètes, digne continuateur des illustres anciens cités plus haut (auxquels on ajoutera évidemment Fritz Wunderlich) et livre de ces airs entêtants une interprétation irrésistible, véritable antidote à la morosité ambiante.
(ForumOpera.com, 03 Décembre 2014 - Julien Marion)
« Du bist die Welt für Mich » - Diapason d'Or ARTE
Dans la page sommaire du numéro d'octobre de la revue française, on peut lire :
« Cela va finir par devenir lassant : nouveau disque pour Jonas Kaufmann et ... Nouveau Diapason d'Or. Cette fois, c'est Jean-Philippe Grosperrin, et toute la rédaction avec lui, qui s'est enthousiasmé pour un récital en forme d'aller-retour Vienne-Berlin entre les deux guerres. Insouciance et gravité, charme et intelligence : si à votre tour vous ne succombez pas ...».
Et à la page « L'évènement », la critique complète :
Plus belle la voix
Le cross-over, fierté de Caruso, retrouve ses lettres de noblesse chez les ténors. Hier Joseph Calleja et Piotr Beczala, aujourd'hui Jonas Kaufmann, qui troque l'habit de Parsifal contre le veston des stars de la radio et des écrans germaniques, Richard Tauber, Joseph Schmidt...
Quel est le point commun entre le luth morbide de Marietta dans La Ville morte (Korngold), L'Auberge du cheval blanc (Benatzky), la garçonnière à foxtrott de La Fleur de Hawaï (Abraham) et la chanson d'adieu Frag nicht warum (Stolz) ? Tous sont des succès germaniques, nés à Berlin ou à Vienne entre 1925 et 1935, diffusés par le disque et (souvent) par le cinéma. Car le nouvel opus du grand ténor brun n'est pas exactement un récital d'opérettes viennoises, ni (malgré son titre) un nouvel hommage à Richard Tauber après celui, impérial, de Piotr Beczala (DG, cf. n° 614), mais bien plutôt l'évocation musicale d'un entre-deux-guerres aux styles fluctuants. Est-ce un hasard si les arrangements raffinés des extraits de Stolz, May ou Spoliansky, bien connus par les gravures éternelles de Joseph Schmidt et Fritz Wunderlich, gomment toute emphase au profit d'une ambiance « grand hôtel rétro » ? Max Raabe, es-tu là ?
UN ÉROS CHANTANT
Non, c'est bien Jonas Kaufmann, très personnel comme toujours, plus souple et inventif qu'un orchestre à la fantaisie restreinte. Çà et là, les tubes de Tauber pourront laisser sceptique, moins par la qualité ombreuse de la voix que par un excès de pianissimos (détimbrages inclus), caresses et murmures ostentatoires d'où naît quelque chose d'assez fabriqué, loin de l'interprétation de Piotr Beczala - pour ne rien dire d'un Nicolai Gedda dans la sérénade de Frasquita de Lehar. Pourtant, l'air rebattu du Pays du sourire saisit par sa noblesse, par l'érotisme d'une musicalité en clair-obscur qui occulte les banalités de « Heute Nacht oder nie » et « Ein Lied geht um die Welt », ou qui tourne Frag nicht warum en grande élégie de salon.
La réussite de l'album est en somme d'assumer ensemble l'intimité de l'écoute solitaire, l'élégance un rien recherchée, mais aussi la solennité héroïsante que permet Lehar et qu'exige encore le feu faustien de Schrenk, où Künneke ne ménageait pas Helge Rosvaenge, son créateur. Là, Kaufmann rivalise vraiment avec Wunderlich. Entre le Paul hallucinogène de Korngold (un futur rôle en or ?) et le chic absolu des duos de Paul Abraham, on saurait d'autant moins choisir que Julia Kleiter apporte à chaque fois une réplique parfaite de ton.
Jean-Philippe Grosperrin
Autres articles dans la presse étrangère
Du bist die Welt für mich.
« Innerhalb weniger Jahre ist Jonas Kaufmann zum größten Tenor der Gegenwart geworden. Ob italienisches oder deutsches Opernfach, ob Liedgesang - überall leistet Kaufmann Bemerkenswertes, oft Außerordentliches. Auf dem Album "Du bist die Welt für mich" demonstriert der Sänger nun, wie souverän er sich auf dem Terrain der Operette bewegt. Die CD schlägt Brücken von den (Film-)Schlagern eines Stolz, Heymann und Benatzky zum opernhaften Spätwerk Lehárs und Künnekes bis zu Korngolds echter Oper "Die tote Stadt". Es ist keine Überraschung, aber immer noch erstaunlich, wie selbstverständlich Kaufmann sich die unterschiedlichen Idiome zueigen macht. "Hab′ ein blaues Himmelbett" aus Lehárs "Frasquita" ist eine süße Verführung mit leisen, eleganten Tönen, in Taubers pathosgeladenem "Du bist die Welt für mich" begeistert Kaufmann mit flehentlicher, dramatischer, doch nie angestrengter Kantilene. In "Dein ist mein ganzes Herz" lässt ein Mannsbild den Tenor strömen. Die ironischen, leichteren Stücke, wie "Es muss was Wunderbares sein" aus dem "Weißen Rössl" tönen geschmeidig und charmant - die opernnahen Lieder liegen ihm generell freilich noch besser. Bei den Texten sollte man freilich öfter einmal weghören. » (Kronen Zeitung, 26.09.2014)
Ein unglaublicher Spaß.
« Operette ist en vogue. Nach Piotr Beczala und Klaus Florian Vogt hat sich nun auch Jonas Kaufmann der „leichten Muse" verschrieben und ein entsprechendes Album vorgelegt, das nicht nur als normale CD, sondern auch in einer repräsentativen Deluxe-Ausgabe erhältlich ist. Rund ein Jahrzehnt, von Mitte der 1920er- bis Mitte der 1930erJahre, hat sich der Tenor als thematischen Leitfaden ausgewählt —einen Zeitraum also, der für die populäre Musik enorm fruchtbar gewesen ist. Entsprechend abwechslungsreich also das Programm dieser CD: Franz Lehárs unsterbliche Tenorschlager finden sich darauf ebenso wie Tonfilmhits von Richard Tauber und Joseph Schmidt. Lieder von Robert Stolz stehen neben Ausschnitten aus Operetten von Paul Abraham, Eduard Künneke und Ralf Benatzky.
Kaufmann, das wird vom ersten Lied an klar, hat ein Händchen für die Operette. Schlank und leicht führt er seinen baritonal gefärbten Tenor, weniger kehlig als in manchen seiner Opernpartien. Er versteht es zu schattieren und mit der Kopfresonanz zu spielen und schreckt auch vor dem einen oder anderen Schluchzer nicht zurück. Bei Abraham oder Benatzky trifft er genau den geforderten Revuestil, als Lehárs Paganini lässt er mit Schmeichelton Frauenherzen höher schlagen, kann aber — etwa in Künnekes „Lied vom Leben des Schrenk"—auch mit heldischer Attacke und strahlenden Spitzentönen aufwarten. Vor allem aber spürtder Zuhörer in jedem Moment: Alle an diesem Album Beteiligten waren gleichermaßen mit Ernst und Spaß bei der Sache. Selbst so alberne Nummern wie das „Diwanpüppchen" aus Paul Abrahams « Blume von Hawaii » (als Partnerin assistiert charmant Julia Kleiter) werden so zum Kabinettsstück.
Großen Anteil am gelungenen Gesamteindruck haben neben dem Tenorstardas Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin und Dirigent Jochen Rieder. Auch sie treffen stets den richtigen Ton: mal jazzig swingend, mal spätromantisch aufrauschend — und hie und dort auch garniert mit dem entscheidenden Sahnehäubchen Sentiment. » (Opernglas, Octobre 2014 )
Tenor im Operettenfieber - Schmelzend.
« Eine Schwalbe macht noch keinen Frühling. Aber dass nach Piotr Beczala bereits wieder ein Startenor auf den Pfaden Richard Taubers wandelt und Melodien von Franz Lehár, Robert Stolz, Ralph Benatzky und anderen Meistern der Wiener Operette singt, riecht schon ein wenig nach Operetten-Revival. Der grosse Wagner- und Verdi-Sänger Jonas Kaufmann schenkt den meist schnulzigen, bisweilen auch lüpfigen Operettenschlagern seine höchst kultivierte, technisch makellose Stimme. Man kann nicht sagen, dass er den Kitsch parodiert, denn ein Text wie im Liebeslied "Sonja - Du bist die Welt für mich" von Richard Tauber ist als solcher schon sehr nahe an der Parodie. Begleitet wird Kaufmann vom Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin unter der Leitung von Jochen Rieder, und wie subtil die Berliner spielen, liesse sich etwa an den ersten Takten von "Hab ein blaues Himmelbett" von Franz Lehár mit ihrer zarten Harfenagogik zeigen. Man möchte fast der Einladung des Tenors folgen. » (Basler Zeitung, 22.9.2014)
Traumfabrik Berlin – Jonas Kaufmann singt Operette.
« Ist es Anachronismus in eine Vergangenheit musikalisch einzutauchen, die von einer schönen und heiteren Welt erzählt, während um dieselbe herum zwei Kriege tobten? „Du bist die Welt für mich“ heißt eine soeben erschienene CD, auf der von Jonas Kaufmann, dem Tenor „mit der goldfarbenen Honigstimme“ (The Sydney Morning Herald), Evergreens der Ära zwischen 1925 und 1935 erklingen. Begleitet vom Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin unter Jochen Rieder und bei drei Stücken begleitet von der Sopranistin Julia Kleiter, genießt der wohl eher ältere Hörer Lehár, Tauber, Benatzsky, Stolz, Abraham und andere.
Laufen die sechzehn Stücke hintereinander durch, ist es als ob ich im Wohnzimmer meiner Großeltern in Berlin säße, die die Musikhits aus Operette und Tonfilm ihrer Jugendzeit genießen. Unwillkürlich werde ich zurückversetzt und erinnere mich an deren Erinnerungen und Erzählungen: „ja – damals“. Altersheime sind voll von der Musik jener Zeit. Nur irgendetwas ist anders. Klar, die Qualität der Aufnahme, kein Lagerfeuerknacken, kein rauschender Tonträger, alles digitale Qualität aus dem Jahr 2014. Nein, anders ist, dass eine einzige Stimme, so viel Variabilität hat. Jonas Kaufmann schafft den Spagat von Leichtfüßigkeit bis zum Heldenton. Er macht weder den Fehler all die Stücke in einer stringenten Weise und damit gleichklingend abzuliefern, noch die Hitparade der Zeit nachzuahmen. Anders ist auch, dass das Publikum seiner Live-Auftritte durchaus jünger ist. Die Stücke sind wohlbedacht und die Choreographie macht Sinn, denn sie ist ein Zeitzeugnis, ein Kulturdokument einer vermeintlichen, jedoch herbei gesehnten „Leichtigkeit“, sie ist Charakterisierung eines gemeinsamen Geschmacks, der offensichtlich bis heute Bestand hat. Und unschlagbar ist auch der augenzwinkernde, teils sarkastische Humor der Zwanziger.
Das große Erfolgsduo in Berlin (jedoch nicht in Wien!) waren Komponist Franz Lehár und Tenor Richard Tauber. In der deutschen Hauptstadt hatten sie den großen Erfolg mit ihren Werken, die in Wien eher mit Spott von Kritikern und Kabarettisten zerpflückt wurden. Im dreisprachigen Begleitheft ist dann auch ein herrliches Spottgedicht von Friedrich Hollaender abgedruckt, das nicht Tauben, sondern Tauber vergiftet haben könnte: „Fleck auf der Schleife? Nimm Tauber-Seife. Kleine Erfrischung? Nimm Tauber-Mischung. Tauber als Gatten, Tauber auf Platten, Tauber zum Nachtisch, Tauber im Nachttisch, des Stimme so lind strömt wie lenzliche Luft des Name verfolgt dich bis noch in die Gruft.“
Bissig gut! Omnipräsenz eines Sängers, die verdächtig erschien. Jemand der so bei den Massen ankommt, der kann ja keine hohe, wahre, gute Kunst hervorbringen. Die Geschichte lehrt uns, dass wir mit jedem einzelnen Urteil auch daneben liegen können. Humor sei davon ausgeschlossen. Das Begleitheft widmet sich der Dekade ausführlich und verbindet diese gut mit CD und Inhalten.
Was jeder einzelne über sein Gehör und atmosphärisch entdecken kann ist die Freude, mit der Kaufmann singt, er taucht tief in die Gefühlswelt der ewigen Liebe und des Glücks und interpretiert sie nicht wie ein Opernsänger, sondern wie ein überzeugter Unterhaltungsfütternder. Selbst bei den ausgesprochen schwierigen Stücken wie Eduard Künnekes „Das Lied vom Leben des Schrenk“ aus „Die große Sünderin“. Er macht das gut, er macht das intelligent, er macht das überzeugend. Da steht er auf dem CD-Cover und im Trailer abgelichtet vor einem historischen Mikrophon und die Frage: „wieso Operette?“ – erübrigt sich alsbald.
Wortwitz und positives Lebensgefühl sind eine unschlagbare Rezeptur. Und Achtung! Ansteckungsgefahr! »(Kultur Port, 30.9.2014)
Pour information, parution le 17 octobre du DVD comprenant le concert dans la grande salle des studios Nalepa de la radio de Berlin ainsi que le documentaire TV réalisé autour de ce programme et qui sera diffusé sur ARTE.
« Du bist die Welt für Mich » - Choc de CLASSICA
DIAPASON d'OR ARTE, DIAMANT de la revue Opéra Magazine, ce nouvel album de Jonas Kaufmann est également CHOC de la revue CLASSICA en ce mois de novembre et pour l'année 2014 !
Jonas Kaufmann, Catégorie Crooner
Après Verdi ou Wagner, Jonas Kaufmann met tout son professionnalisme habituel, l'humour en plus, pour des airs légers et tendres qui font rêver.
S'il y a bien un ténor qui n'est pas du genre à tourner en rond, c'est Jonas Kaufmann, dont la dizaine de récitals produits jusque-là (Wagner, Verdi, les Français, le vérisme, l'univers germanique) a largement exploré le stade actuel de sa carrière : que faire donc en dehors de possibles raretés ? Une plongée dans l'opérette bien sûr ! L'idée n'est pas nouvelle, Piotr Beczala s'y est lancé avec bonheur il y a quelque mois. Mais Kaufmann pousse le concept plus loin, glissant de Franz Lehár à Robert Stolz et à l'âge d'or du cinéma parlant avec une vérité et une cohérence absolues : là où Beczala optait pour un hommage confortable et plus cosmopolite aux vieux standards, Kaufmann se glisse dans les habits de l'époque en explorateur amoureux d'un style et d'un son révolus. Avec des moyens considérables, mais comme mis en sourdine ici, il déploie des suavités (« Gern hab' ich die Frau'n geküsst »), swingue et s'amuse (« Im Traum hast du mir alles erlaubt »), joue au crooner jusqu'à se rendre méconnaissable (« Diwanpüppchen ») ou marche héroïquement dans les pas de Rosvaenge (« Das Lied vom Leben des Schrenk »). Le cocktail n'aurait pas fonctionné si l'orchestre et son chef avaient arrondi les angles ; or le son se veut le plus proche possible de l'original, rugueux, jazzy ici, onctueux ailleurs (jusqu'à rendre quasi indigeste le lied de Marietta avec l'exquise Julia Kleiter !).
Un délice... et un jalon majeur dans la discographie d'un artiste qui connaît décidément peu de ratés.
Jérémie Rousseau
La voz de Kaufmann encuentra refugio en la opereta alemana
Sony Classical edita el último disco de Jonas Kaufmann, el tenor de moda, que propone una colección de 17 piezas de opereta en alemán, inglés y francés acompañado por la Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlín con Jochen Rieder a la batuta. Con ellas, rinde homenaje a Richard Tauber y a los tenores-estrella de los años 20 como Joseph Schmidt quienes, en paralelo a su carrera plenamente lírica, eran conocidos en el mundo entero gracias a sus colaboraciones en el cine y la canción ligera.
Tras el triunfo del tenor bávaro en el multitudinario concierto que ofreció en Berlín en agosto de 2011, Kaufmann se propuso recuperar músicas de la opereta alemana y convertirlas en páginas de repertorio que ofrecer de propina en sus recitales. Allí interpretó, entre otras, Du bist die Welt für mich (You mean the world to me), pieza de Der singende Traum del propio Richard Tauber, que da título al CD.
El disco no pretende ser una recopilación de las más bellas melodías aquella época dorada, sino que bucea de manera exhaustiva en los patrones estilísticos de cada obra, y no evita los escollos técnicos, como queda de manifiesto en la retadora Das Lied von Leben des Schrenk, de la ópera cómica El gran pecador de Eduard Künneke, que exige un tenor de vocalidad cercana al heldentenor.
La propuesta va más allá de lo musical, y pretende ser un reflejo de la manera de vivir la música en aquella época: en la que las fronteras entre la música culta y la popular eran más difusas; y en la que los compositores se valían de las grandes voces líricas para emocionar y divertir, en un ambiente que se prestaba a la pasión y el sentimentalismo. Alguna de aquellas piezas han seguido en el repertorio, como la archiconocida Dein ist mein ganzes Herz!, que Kaufmann canta en inglés y en francés, en un guiño hacia el gran público al que originariamente iba dirigida. Análogamente, la canción de Hans May, Ein Lied geht um die Welt, que popularizara Joseph Schmidt en 1933, es servida con toda la intención por Kaufmann en su versión inglesa (My song goes around the world).
En el disco encontramos a un Jonas kaufmann respetuoso con la música, delicado y contenido. Seguimos acusando un preocupante empobrecimiento del timbre en el registro agudo (que el tenor enmascara con pianos y filados de dudosa pertinencia) y su sempiterno apoyo en la gola, que afea inevitablemente la línea. Sin embargo, el buen gusto al escoger el repertorio, la inteligencia al versionar en inglés algunas piezas y la sencillez con que canta las canciones de Lehár Girls were made to love and kiss o My little nest of heavenly blue, por ejemplo, son dignos de aplauso.
Hay tiempo también para el juego, como en Divan Dolly, el duo de la opereta de Paul Abraham La flor de Hawai, en la que Kaufmann y la soprano alemana Julia Kleiter muestran su vis más divertida. Sorprende la gracia del alemán en la deliciosa Im Traum hast du mir alles erlaubt del Liebeskommando de Robert Stolz. Una joyita muy pegadiza con arreglos de Andreas N. Tarkmann, cantada a media voz, en la que un pícaro y romántico Kaufmann nos regala lo mejor de este disco. Ecos de las decadentes fiestas vienesas nos llegan en Grüss mir mein Wien de la Condesa Maritza de Emmerich Kálmán, donde Kaufmann se recrea con un tempo demasiado lento. El alemán se muestra claramente más cómodo cantando en alemán, al punto que las páginas en inglés suenan mucho más planas y frías.
Entre el Jonas Kaufmann de agosto de 2011 al que se escucha en este disco, parece existir un cambio sustancial: la voz se va agostando gradualmente, y aquellos agudos atacados con insolencia suenan hoy más inciertos y vacilantes, como en Freunde, das Leben is lebenswert y en My little nest de Lehár. El artista ha crecido en este tiempo, pese a todo, y demuestra en este compacto que puede convencer a los paladares más exigentes, a la vez que agrada al gran público.
La casa Sony lanzará un DVD con el mismo título en las próximas semanas, probablemente con la intención de adornar lo musical con la atractiva imagen del tenor alemán. De esta manera, Jonas Kaufmann aporta a su discografía un interesante título con personalidad propia, escogido y cantado con la inteligencia de los grandes.
(Opera World, 06 Octobre 2014 - Carlos Javier López)
Las “canciones eternas” de Berlín ahora en la voz de Jonas Kaufmann
El álbum “Du bist die Welt für mich” (Sony) recupera esa fábrica de sueños que fue la capital alemana entre 1925 y 1935, y rinde homenaje a tenores como Richard Tauber y Jan Kiepura, inolvidables estrellas de la ópera, de la radio y del cine.
Encaramado como el mayor éxito de ventas en música de cámara por su excepcional “Winterreise” de Schubert (Sony) y habiéndose llevado todos los premios por su álbum consagrado a Wagner (Decca), Jonas Kaufmann agrega otro éxito sin precedentes en términos de recursos comerciales aplicados y logros artísticos conseguidos. El tenor, abandonando por algunas horas el chaleco amarillo de Werther, viste ahora de terno y corbata para recrear la música de las grandes estrellas de la radio y el cine alemanes de entre guerras.
La idea surgió cuando, en 2011, durante un recital en la Waldbühne de Berlín, ante 20 mil personas, se le ocurrió cantar “Freunde, das Leben ist lebenswert!” (Amigos, la vida vale la pena de ser vivida), de la opereta “Giuditta” de Franz Lehár (1870-1948), provocando el delirio de la audiencia. “Un programa de canciones eternas...”, pensó Kaufmann y se puso a masticar el proyecto junto al director Jochen Rieder y al periodista Thomas Voigt, quien se encargaría de establecer el repertorio definitivo del álbum.
Los objetivos serían homenajear a los tenores del pasado que estrenaron esas arias y canciones, y también mostrar al Berlín de entonces, que era una fábrica de sueños. “Queríamos un concepto coherente, el sonido original de la orquestación, nada de arreglos dulzones”, explica Voigt. Se concentraron entonces entre los años 1925 y 1935, con Europa saliendo de la Gran Guerra y a punto de entrar en otra aún peor.
Era el tiempo de los grandes éxitos de la dupla formada por el compositor Lehár y el tenor Richard Tauber (1891-1948). Una historia que tuvo su amanecer un 30 de enero de 1926, con el estreno de la opereta “Paganini”, que sorprende al músico tras un fiasco en Viena que no quería repetir en el Künstlertheater de Berlín. Por eso, convenció a Tauber de cantar y su versión de “Gern hab’ich die Frau’n geküsst” (Siempre me ha gustado besar a las mujeres) fue un hit inmediato: debió repetirla “al menos” cinco veces en el estreno y el tenor dejó de ser solo una figura de la ópera para pasar a ser una estrella de la música popular. Por eso Kaufmann ahora inicia con ella su disco, que viene en ediciones múltiples: en alemán, otro con seis títulos en inglés y uno en francés, en cd y en vinilo, con y sin dvd, con o sin calendario (ver recuadro).
Fueron también los años del húngaro Emmerich Kálmán (1882-1953), que contaba con el cantante austríaco Hubert Marischka como colaborador habitual. Marischka “representaba el arquetipo físico”, dice Voigt, “pero su voz no funcionaba en discos”; por eso “Grüss mir mein Wien”, de “Condesa Maritza”, de Kálmán, se convirtió en un éxito enorme gracias a Tauber, quien pronto tomaría también las riendas como compositor: su opereta “Der singende Traum” se representó 89 veces tras su estreno en 1934 y el aria “Du bist die Welt für mich” (Eres el mundo para mí), que da título a la producción de Sony, se volvió adictiva. Tauber estuvo al frente de la orquesta y cantó Joseph Schmidt (1904-1942) quien, a pesar de su pequeña estatura (medía 1.50 m), se transformó en “el tenor amado de la nueva era”. A él se sumó el polaco Jan Kiepura (1902-1966) “que no posee ni la elegancia musical de Tauber ni el fervor melancólico de Schmidt”, pero que tenía lo que Tauber no: los do sobreagudos. Eso, además de ser idolatrado por las mujeres debido a su físico.
Si los reyes de la opereta eran Lehár y Kálmán, Robert Stolz (1880-1975) gobernaba como compositor en los estudios de cine. Su “Im Traum hast du mir alles erlaubt” (En sueños tú me has permitido todo), de “Liebeskommando” (película de 1931 dirigida por Géza von Bolváry), fue un éxito tan atronador como “Frag nicht, warum ich gehe” (No me preguntes por qué parto), de “Das Lied ist aus” (La canción terminó), el filme de 1930, también de Von Bolváry, tema que después Marlene Dietrich cantó en conciertos en homenaje a su amigo Richard Tauber. Para el álbum de Jonas Kaufmann no fue posible conseguir la orquestación original de “Im Traum...”, de manera que se encargó un arreglo al compositor Andreas N. Tarkmann, quien lo reescribió a partir del disco de Marcel Wittrisch (1901-1955).
Es a Paul Abraham (1892-1960) a quien se debe la energía contagiosa y juguetona de “Diwanpüppchen” de la opereta “Die Blume von Hawaii” (La flor de Hawaii), de 1931, convertida en película en 1953, bajo la dirección de Géza von Cziffra. Jonas Kaufmann está aquí con la soprano Julia Kleiter, quien lo acompaña también en “Reich mir zur Abschied noch einmal die Hände” (Dame otra vez tus manos para un último adiós), de “Viktoria und ihr Husar” (Victoria y su húsar), de Abraham, y en el track de cierre, que de alguna forma de aleja del resto del repertorio. Se trata del dúo de Paul y Marietta “Glück, das mir verlieb” (Felicidad, que me has dejado), de la ópera “Die tote Stadt” (La ciudad muerta), de Erich W. Korngold (1897-1957), que tuvo gran éxito en la versión de Lotte Lehmann y Richard Tauber, con Georg Szell en la dirección. No hay dudas de que la nostalgia de este álbum encuentra en este dúo una cima, a la vez que no está mal recordar que tras su exilio Korngold fue un exitoso creador de música en Hollywood. Podría ser —además— que Paul sea un nuevo rol de Jonas Kaufmann.
Pero si de excepciones se trata, tal como Thomas Voigt señala, es “un mundo el que separa ‘Diwanpüppchen’ de ‘Lied vom Leben des Schrenk’ (La canción de la vida de Schrenk), de Eduard Künneke (1885-1953), compositor de óperas y operetas que escribió su “Die große Sünderin” (El gran pecador), en 1935, para otro célebre tenor de la época, Helge Rosvaenge (1897-1972), autodidacta inspirado por Caruso, conocido por su famoso do agudo y que —como Kaufmann—fue un gran Florestán de “Fidelio” (Beethoven) y un aplaudido “Pársifal” (Wagner).
Algunos tracks se capturaron de una sesión grabada en el Sendesaal Nalepastrasse (ex sede radial de la Alemania socialista) en Berlín, frente a público. Si se compra la edición de lujo, se obtiene un dvd que incluye tres temas de ese recital. Todo el concierto estará en dvd a fin de año. Como bonificación, incluirá el documental “Berlín en 1930”, de Thomas Voigt, con Kaufmann tras los pasos de Tauber, Schmidt, Kiepura, Stolz y Abraham.
Un disco que todos querrán atesorar
Este álbum posee el atractivo del recuerdo —ya se sabe, la nostalgia es presente y por eso estos 16 tracks se quieren escuchar una y otra vez— además de la presencia de un artista —Jonas Kaufmann— y no solo de un cantante —que de esos hay muchos—, librado aquí a un repertorio que parece correrle por las venas y que conoce desde su infancia.
Kaufmann es un animal escénico único en nuestros días. Tiene el timbre aterciopelado y el fervor melancólico de Joseph Schmidt, también los agudos de Helge Rosvaenge y la elegancia de Richard Tauber. Eso, además de un nivel actoral superior y un físico que todos envidian. Su voz está buscadamente hecha sensualidad en este disco, pero usada para alcanzar la ironía, la melancolía, la furia y el deseo, y para atrapar un tiempo perdido. Este es un disco serio, donde el tenor aplica a cada palabra la profundidad de un ciclo de Lieder. Esto no quiere decir que no haya humor, libertad y relajo, como ocurre con “Gern hab’ich die Frau’n geküsst”, donde parte provocando a su público duro, y con “Freunde, das Leben ist lebenswert”, de “Giuditta” (Lehár), de un ímpetu inigualable, abrumadora por la intensidad del canto y de la expresión. ¿Qué tal si un sello —Sony— se anima de una vez y graba esta obra completa con Kaufmann como Ottavio y Diana Damrau? Sería un éxito.
Experto en susurros encendidos, Jonas Kaufmann se une a la excelente soprano Julia Kleiter para “Reich mir zum Abschied noch einmal die Hände”, el exuberante y divertido “Diwanpüppchen” y para el dúo de Marietta y Paul “Glück, das mir verblieb” de la ópera “Die tote Stadt” de Korngold, una pista que parece no tener mucho que hacer en este repertorio —aunque el rol de Paul fue uno de los caballitos de batalla de Richard Tauber durante los años ’20—, pero que corona el álbum con música de alto nivel.
Tanto las orquestaciones originales como algunos arreglos para páginas de Werner Richard Heymann —un toque de dance-band para “Irgendwo auf der Welt”, de “Ein blonder Traum”—, Tauber y Stolz, realizados por el compositor Andreas N. Tarkmann, resultan de verdad frescos, novedosos, impecablemente ejecutados por la Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, bajo la dirección de Jochen Rieder, quien propone algo del estilo Schlager, que también sabe conectar con el swing —Kaufmann swinguea aquí— y que de pronto arremete con ímpetu wagneriano para cumplir con los requerimientos del compositor Eduard Künneke en “Das Lied vom Leben des Schrenk”, donde el gran tenor —viajando por una partitura imposible de cantar por el enorme rango exigido—resulta un Tristán al estilo de Ramón Vinay... cantando opereta.
(El Mercurio, 4 octobre 2014 - Juan Antonio Muñoz H.)
Ainsi est intitulé l'article consacré au ténor par la revue australienne de la musique classique et des arts, Limeligt.
Le cœur de cet article est consacré à la parution du prochain album du ténor. Jonas Kaufmann s'en explique longuement :
Given all of this deeply serious work, it comes as a surprise to hear that his new album for Sony Classical is Viennese operetta. I grew up with the recordings of Mario Lanza in this repertoire and as I have got older, I like them less – the full-pelt, artificial emotion, the relentless brightness in his voice, the self-consciously shimmering MGM strings. It had always seemed to me like taking the sweetest of deserts and then drowning it in golden syrup. Pleasant at the time, but hardly complex and easy to feel nauseous. Would Kaufmann’s album be, dare one say it, a crowd-pleasing sell-out (in both senses)?
“This idea didn’t come from anyone but me,” he says emphatically when we meet backstage at London’s Royal Opera House after a Manon Lescaut rehearsal, “My grandmother would hum all those melodies from the past. It was difficult for her to get her hands on recordings of it, but it was part of her youth. And my grandfather had studied in Berlin in the 1920s so he had actually seen all of it. They used to tell me about this golden era, this moment where people tried to forget about their sorrows and just dived into this entertainment. So it was always in my head. Then in 2001 or 2002, the ZDF radio station asked me to sing the operetta song Du bist die welt fur mich for one of those popular Sunday afternoon shows. They gave me the recording afterwards and I listened to that song all the time!
“When a few years ago I did the big Waldbühne open-air concert in Berlin and I needed something light as an encore, I came back to that – it’s a wonderful song, written by Richard Tauber, I mean, hello?! And the audience went wild. They almost cried – I could see elderly people being reminded of their youth, really touched.”
The video of that occasion bears him out. As he takes up the lilting melody, the audience visibly stills, and camera shots pick out couples embracing, looking at one another with knowing, shared memory. And let me say up front, his album is a revelation. He treats each song with the same care and intelligence he would bring to any Schubert Lied or opera aria. Take the most famous song, Dein ist mein Ganzes Herz from Lehar’s Das Land Des Lächelns. Lanza’s version all but overheats, a more recent version on DG has the tenor Piotr Beczała doing the standard tenor thing, very fine but generalised ardency. Turn to Kaufmann and it’s a different world. Even in this most romantic of songs he finds layers, introspection, even a sense of pain – so that when does push the big emotional buttons, it feels like an eruption, and one that, dramatically speaking, has been earnt.
"IT WAS A GOLDEN ERA... WHEN PEOPLE TRIED TO FORGET THEIR SORROWS AND DIVE INTO ENTERTAINMENT"
“These numbers are written for real tenors,” he explains, “for Richard Tauber, for Joseph Schmidt, for Helge Rosvaenge even. Some of them are very difficult – in Dein ist mein ganzes Herz Lehar copies Puccini’s technique of having the violins double the voice so it’s really thick orchestration. Of course some of these melodies are just to entertain, but some are much more complex than you would have suspected, and most are rarely heard. Eduard Künneke’s Das Lied vom Leben des Schrenk, a neck-breaking number that is a very tough sing, was only ever recorded by Rosvaenge himself, then two attempts by Fritz Wunderlich, and by Rudolf Schock and then never, ever again! Can you imagine? For 50 years nobody has touched it! So this was an obvious project for me. But the question was always how to do it so it doesn’t seem like crossover. Because it’s not crossover. These songs were done by serious singers and they did it with their hot blood. They didn’t do it to sell more albums because they didn’t need to!”
Kaufmann as Don Carlo in a Bayerische Staatsoper production
One track, Feunde das Leben ist lebenswert from Lehar’s Giuditta, seems straight out of the verismo or the zarzuela playbook – it starts with an ultra-dramatic high note that goes straight to the gut. Even when the main melody starts, there’s the sense that it can – and does, actually – turn on a die and go for the solar plexus. First cousin, you might say, to those red-hot Italian and Spanish opera-for-the-people art forms. Kaufmann agrees, pointing out that most of these works were written for places like Berlin’s Metropoltheater (the Komische Opera today) – the people’s opera.
So then, I wonder, how did we get from there, from the development of a fascinating art form that was so much of its culture, its time and its society, to the souped-up, smoothed-out Lanza period. “Yah, but that came later, in the 1950’s when they brought back those songs for the first time and adapted them to the style of the day, and those high strings, choruses and so on were popular,” he says, “And part of the reason why these things are not so much in our ears now is because they stretched it too far then.” To illustrate how far this was the wrong direction he cites a recent concert in Vienna where the pianist Helmut Deutsch begged him to do as an encore a Franz Liszt song, Es muss ein wuderbares sein. He chuckles. “And he played it and I said, ‘That can’t be Franz Liszt! This is an operetta song!’ And it turned out that it was deliberately copied from the Ralph Benatzky and Robert Stolz show Im weissen Rössl [The White Horse Inn]. That had been a huge success at the time, and it was known that people would recognise the tribute and smile. So there is a bridge even between Liszt and these people.” A shaky, doubtless illegal YouTube video of Kaufmann’s Vienna performance reveals a chuckle from the audience as they, too, recognise the tune.
Yet this school of operetta is an art form interrupted. Ironically, says, Kaufmann, it was the very same sense of desperation for something to hold on to in a time of economic Depression and post-World War One that led both Germans and Austrians to the escapism of operetta and, gradually, into the arms of fascism and the murderous embrace of Nazism. And, along with all its other tyrannies, the latter phenomenon stopped operetta’s development in its tracks.
“This music became extinct because all the people involved in it were Jews and they all went abroad, to the United States or elsewhere. And that’s where the roots of the American musical come from,” he says. “It was a vivid, alive creative process, one that by the early 1930s was already incorporating, for instance, jazz elements that had reached Europe, and it all got cut off by the Third Reich. And the composers and lyricists mostly went to write the songs and melodies for the American movies or for the musicals, because that was the only thing they could do.”
He pauses to tell me the poignant story of the composer Robert Stolz, who returned to Austria from America immediately the war ended. “Though he had success in the States, as composer as well as conductor, he never felt at home there. Since he wasn’t Jewish he could have stayed in Austria; but he was absolutely against Nazism. So he fled to Paris in the night before the Nazis’ invasion of Austria. But when World War II broke out 18 month later, he was imprisoned by the French government. Gathered together with 50,000 other prisoners in the football stadium Colombe, he fell ill with pneumonia, and he would have died there, if his wife Einzi hadn’t bailed him out. Thank God he did survive as an composer: coming back to Austria after WWII he could revive his great career in Europe.”
- See more at: http://www.limelightmagazine.com.au/features/jonas-kaufman-super-hero#sthash.d4OlwJsv.dpuf
... Given all of this deeply serious work, it comes as a surprise to hear that his new album for Sony Classical is Viennese operetta. I grew up with the recordings of Mario Lanza in this repertoire and as I have got older, I like them less – the full-pelt, artificial emotion, the relentless brightness in his voice, the self-consciously shimmering MGM strings. It had always seemed to me like taking the sweetest of deserts and then drowning it in golden syrup. Pleasant at the time, but hardly complex and easy to feel nauseous. Would Kaufmann’s album be, dare one say it, a crowd-pleasing sell-out (in both senses)?
“This idea didn’t come from anyone but me,” he says emphatically when we meet backstage at London’s Royal Opera House after a Manon Lescaut rehearsal, “My grandmother would hum all those melodies from the past. It was difficult for her to get her hands on recordings of it, but it was part of her youth. And my grandfather had studied in Berlin in the 1920s so he had actually seen all of it. They used to tell me about this golden era, this moment where people tried to forget about their sorrows and just dived into this entertainment. So it was always in my head. Then in 2001 or 2002, the ZDF radio station asked me to sing the operetta song Du bist die welt fur mich for one of those popular Sunday afternoon shows. They gave me the recording afterwards and I listened to that song all the time!
“When a few years ago I did the big Waldbühne open-air concert in Berlin and I needed something light as an encore, I came back to that – it’s a wonderful song, written by Richard Tauber, I mean, hello?! And the audience went wild. They almost cried – I could see elderly people being reminded of their youth, really touched.”
The video of that occasion bears him out. As he takes up the lilting melody, the audience visibly stills, and camera shots pick out couples embracing, looking at one another with knowing, shared memory. And let me say up front, his album is a revelation. He treats each song with the same care and intelligence he would bring to any Schubert Lied or opera aria. Take the most famous song, Dein ist mein Ganzes Herz from Lehar’s Das Land Des Lächelns. Lanza’s version all but overheats, a more recent version on DG has the tenor Piotr Beczała doing the standard tenor thing, very fine but generalised ardency. Turn to Kaufmann and it’s a different world. Even in this most romantic of songs he finds layers, introspection, even a sense of pain – so that when does push the big emotional buttons, it feels like an eruption, and one that, dramatically speaking, has been earnt.
"IT WAS A GOLDEN ERA... WHEN PEOPLE TRIED TO FORGET THEIR SORROWS AND DIVE INTO ENTERTAINMENT"
“These numbers are written for real tenors,” he explains, “for Richard Tauber, for Joseph Schmidt, for Helge Rosvaenge even. Some of them are very difficult – in Dein ist mein ganzes Herz Lehar copies Puccini’s technique of having the violins double the voice so it’s really thick orchestration. Of course some of these melodies are just to entertain, but some are much more complex than you would have suspected, and most are rarely heard. Eduard Künneke’s Das Lied vom Leben des Schrenk, a neck-breaking number that is a very tough sing, was only ever recorded by Rosvaenge himself, then two attempts by Fritz Wunderlich, and by Rudolf Schock and then never, ever again! Can you imagine? For 50 years nobody has touched it! So this was an obvious project for me. But the question was always how to do it so it doesn’t seem like crossover. Because it’s not crossover. These songs were done by serious singers and they did it with their hot blood. They didn’t do it to sell more albums because they didn’t need to!”.
One track, Feunde das Leben ist lebenswert from Lehar’s Giuditta, seems straight out of the verismo or the zarzuela playbook – it starts with an ultra-dramatic high note that goes straight to the gut. Even when the main melody starts, there’s the sense that it can – and does, actually – turn on a die and go for the solar plexus. First cousin, you might say, to those red-hot Italian and Spanish opera-for-the-people art forms. Kaufmann agrees, pointing out that most of these works were written for places like Berlin’s Metropoltheater (the Komische Opera today) – the people’s opera.
So then, I wonder, how did we get from there, from the development of a fascinating art form that was so much of its culture, its time and its society, to the souped-up, smoothed-out Lanza period. “Yah, but that came later, in the 1950’s when they brought back those songs for the first time and adapted them to the style of the day, and those high strings, choruses and so on were popular,” he says, “And part of the reason why these things are not so much in our ears now is because they stretched it too far then.” To illustrate how far this was the wrong direction he cites a recent concert in Vienna where the pianist Helmut Deutsch begged him to do as an encore a Franz Liszt song, Es muss ein wuderbares sein. He chuckles. “And he played it and I said, ‘That can’t be Franz Liszt! This is an operetta song!’ And it turned out that it was deliberately copied from the Ralph Benatzky and Robert Stolz show Im weissen Rössl [The White Horse Inn]. That had been a huge success at the time, and it was known that people would recognise the tribute and smile. So there is a bridge even between Liszt and these people.” A shaky, doubtless illegal YouTube video of Kaufmann’s Vienna performance reveals a chuckle from the audience as they, too, recognise the tune.
Yet this school of operetta is an art form interrupted. Ironically, says, Kaufmann, it was the very same sense of desperation for something to hold on to in a time of economic Depression and post-World War One that led both Germans and Austrians to the escapism of operetta and, gradually, into the arms of fascism and the murderous embrace of Nazism. And, along with all its other tyrannies, the latter phenomenon stopped operetta’s development in its tracks.
“This music became extinct because all the people involved in it were Jews and they all went abroad, to the United States or elsewhere. And that’s where the roots of the American musical come from,” he says. “It was a vivid, alive creative process, one that by the early 1930s was already incorporating, for instance, jazz elements that had reached Europe, and it all got cut off by the Third Reich. And the composers and lyricists mostly went to write the songs and melodies for the American movies or for the musicals, because that was the only thing they could do.”
He pauses to tell me the poignant story of the composer Robert Stolz, who returned to Austria from America immediately the war ended. “Though he had success in the States, as composer as well as conductor, he never felt at home there. Since he wasn’t Jewish he could have stayed in Austria; but he was absolutely against Nazism. So he fled to Paris in the night before the Nazis’ invasion of Austria. But when World War II broke out 18 month later, he was imprisoned by the French government. Gathered together with 50,000 other prisoners in the football stadium Colombes, he fell ill with pneumonia, and he would have died there, if his wife Einzi hadn’t bailed him out. Thank God he did survive as an composer: coming back to Austria after WWII he could revive his great career in Europe.”
Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'article sur le site du magazine.
Dernières informations:
La version Super DeLuxe comprendrait :
Le CD,
Le DVD making-off de l'enregistrement,
Le DVD du concert berlinois à la maison de la radio (Funkhaus Nalepastraße),
Trois cartes postales,
Le calendrier,
Une photo portrait signée,
Un CD supplémentaire avec 6 titres en anglais, un titre en français :
Paganini : « Girls Are Made to Love and Kiss» (Franz Lehár),
The Land of Smiles : « You Are My Heart's Delight» (Franz Lehár),
Frasquita : « My Little Nest of Heavenly Blue» (Franz Lehár),
« My Song Goes Round the World» (Hans May),
The White Horse Inn : « It Must Be Wonderful» (Ralph Benatzky),
The Song is Over : « Don't Ask Me Why» (Robert Stolz),
Le pays du sourire : « Je t'ai donné mon cœur» (Franz Lehár).
Jonas Kaufmann
« Du bist die Welt für Mich » - « You Are the World to Me »
Le détail des différentes versions de l'album est donné sur le site officiel du ténor tandis que des extraits sont disponibles sur sa page Facebook.
Le Making of: « Du bist die Welt für mich »
Le Making of: « You mean the world to me »
[01] - Franz Lehár: Paganini
Gern hab’ ich die Frau’n geküsst
[09] - Franz Lehár: Giuditta
Freunde, das Leben ist lebenswert!
[02] - Richard Heymann: Der blonde Traum
Irgendwo auf der Welt
[10] - Paul Abraham: Viktoria und ihr Husar
Reich mir zum Abschied noch einmal die Hände (Duo avec Julia Kleiter)
[03] - Richard Tauber: Der singende Traum
Du bist die Welt für mich!
[11] - Ralf Benatzky: Im weißen Rössl
Es muss was Wunderbares sein
[04] - Franz Lehár: Frasquita
Hab’ ein blaues Himmelbett
[12] - Paul Abraham: Die Blume von Hawaii
Diwanpüppchen (Duo avec Julia Kleiter)
[05] - Robert Stolz: Das Liebeskommando
Im Traum hast Du mir alles erlaubt
[13] - Robert Stolz: Das Lied ist aus
Frag’ nicht, warum ich gehe
[06] - Emmerich Kálmán: Gräfin Mariza
Grüß mir mein Wien
[14] - Mischa Spoliansky: Das Lied der Nacht
Heute Nacht oder nie
[07] - Franz Lehár: Das Land des Lächelns
Dein ist mein ganzes Herz
[15] -Eduard Künnecke: Die grosse Sünderin
Das Lied vom Leben des Schrenk
[08] - Hans May
Ein Lied geht um die Welt
[16] - Erich W. Korngold: Die Tote Stadt
Glück, das mir verblieb
Référence: SONY 88883757422
Pour rappel, le CD supplémentaire dans la version « Super DeLuxe » contient les titres suivants :
Paganini : « Girls are made to love and kiss» (Franz Lehár),
The Land of Smiles : « You are my heart's delight» (Franz Lehár),
Frasquita : « My little nest of heavenly blue» (Franz Lehár),
« My song goes round the world» (Hans May),
The White Horse Inn : « It must be wonderful» (Ralph Benatzky),
The Song is Over : « Don't ask me why» (Robert Stolz),
Le pays du sourire : « Je t'ai donné mon cœur» (Franz Lehár).
Enfin, sur le site CLASSIQUENEWS.COM, un premier article à propos de cet album attendu !
CD. Jonas Kaufmann en crooner 1920 : nouveau programme Du bist die Welt für mich (1 cd Sony classical, à paraître le 15 septembre 2014).
Vous le connaissiez wagnérien (Siegmund, Tannhaüser, Parsifal…), le voici en crooner des années 1920 à Berlin. Le ténor vedette munichois, Jonas Kaufmann publie chez Sony un nouveau disque événement à paraître le 15 septembre 2014. Face à un micro savamment choisi pour l’occasion, le visuel de couverture ne laisse pas indifférent : le chanteur en style rétro, a pris le chemin du studio pour graver de nouveaux standards lyriques, non pas signés Verdi (comme l’a montré son remarquable récital discographique The Verdi album), mais Lehar, Tauber, Kalman, Korngold ou Stolz, soit les auteurs actifs à Berlin, en vogue à l’époque des débuts du cinéma parlant…
Kaufmann en crooner berlinois des années 1920
A l’instar du tube populaire qui donne son titre à l’album : Du bist die Welt für mich (Tu es le monde pour moi / You mean the entire world to me) de Richard Tauber, – une chanson souvent reprise en bis lors de ses récitals, Jonas Kaufmann a organisé son programme en collectionnant plusieurs standards restitués ici dans leur orchestration originale, remontant à la période 1925-1935. L’interprète diseur en or (chez Schubert entre autres), magicien du verbe incarné, remarquable acteur lyrique par son intériorité intimiste et puissante, sait ici ciseler l’arête expressive de chaque auteur, qu’on a tort de classer parmi les compositeurs mineurs, auteurs de musiques légères. Il retrouve ce legato mordant et très coloré que ses prédécesseurs, tels Fritz Wunderlich ou Rudolf Schock, ont su avant lui affirmer, rendant au répertoire mésestimé, ses lettres de noblesse… Le programme évoque l’âge d’or de la chanson berlinoise propre aux années 1920 et 1930 dont l’insouciance raffinée contraste avec les événements politiques à venir. Au total 17 chansons et airs d’une sensualité ciselée où Jonas Kaufmann affirme davantage son intelligence vocale et dramatique, son sens du texte, son goût de la situation, son brio naturel pour la caractérisation émotionnelle. Pour ce nouvel album, Jonas Kaufmann est rejoint par la soprano Julie Kleiter pour Abraham et Korngold ; ils sont accompagnés par les instrumentistes du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, dirigés par Jochen Rieder.
« Robert STOLZ : Vocal and Orchestral Music from Films and Operettas (1949)»
Cet album NAXOS Classical Archives est uniquement disponible en téléchargement sur le site de classicsonline ou de Naxos.
A l'origine, un enregistrement paru chez DECCA en 1950, peu de temps après la sortie des films « Ein bezaubernder Schwindler » et « Mein Freund, der nicht Nein sagen kann ».
[1] - Fang Dir einen kleinen Sonnenstrahl (du film« Ein bezaubernder Schwindler »), *
[2] - Wenn Du und Ich uns küssen werden (du film « Mein Freund, der nicht Nein sagen kann »), *
[3] - Auf der Heide bluh'n die letzten Rosen (du film « Herbstmanover »), **
[4] - Frag nicht, warum ich gehe (du film « Das Lied ist aus » (The Song is Over)), **
[5] - Valse de l’opérette « Die Kinokonigin » (Opérette de Jean Gilbert),
[6] - Valse de l’opérette « Die Keusche Susanne » (Opérette de Jean Gilbert),
[7] - Salome, Op. 355,
[9] - Auch Du wirst mich einmal betrügen (« Im weißes Rößl » (The White Horse Inn)).
* John Hendrik, ténor,
** Marcel Wittrisch, ténor,
Robert Stolz orchestra,
Direction : Robert Stolz.
Reférence : Naxos Classical Archives 9.81219
« DECCA Most Wanted Recitals »
La nouvelle série DECCA « Most Wanted Recitals », déjà disponible au Royaume-Uni dans son intégralité, et à la mi-septembre en Europe continentale, comportera à terme 50albumsessentiels desplus grands chanteursdu 20e siècle. Le coup d'envoide la sériedémarre avec 20albumsde légendes de l'art lyrique commeCesareSiepi, Hans Hotter, George London, GérardSouzay, LisadellaCasa,JoséCarreras, AntonDermota, HildeGüden, PilarLorengar, IngvarWixell, ChristinaDeutekom,Régine Crespin, etc.
Chaque CD, reprenant le contenu du 33 tours d’origine, est complété parde nombreux bonusà partir des archivesDecca.
De très nombreux titresrenaissent ainsi pour la première foissur un CD au son remastérisé en 24 bits / 192 MHz (ou au format MP3 en téléchargement).
Airs de Mozart, Weber, Lortzing, Puccini, Dostal, Künneke, Suppé, Lehár, Friml, Beethoven, Verdi, Puccini, Flotow, Stolz (« Zwei Herzen im 3/4 Takt»).
Ursula Farr, soprano,
Orchester der Wiener Volksoper
Direction : Franz Bauer-Theussl.
Référence : DECCA 4808153
Lisa della Casa - Lieder aus unserer Haimat (Decca Most Wanted Recitals Vol. 13)
Deux airs de Robert Stolz : « Das Lied ist aus» et « Mein Liebeslied muß ein Walzer sein». Il faut préciser que ces airs ne sont pas interprétés par Lisa della Casa mais par Cristina Deutekom. Le CD de Lisa della Casa est en effet complété par la reprise des 13 titres du LP « Concert Promenade» de Cristina Deutekom !
Lisa della Casa, soprano,
Christina Deutekom, soprano,
Berliner Amusementsorkest,
Direction : Jürgen Hermann.
Référence : DECCA 4808150
Pour davantage d'informations, contactez :
Société Internationale Robert STOLZ 19, rue de Ville d'Avray F-92310 SEVRES Tél : 33.(0)1.46.23.16.20 Télécopie : Internet : robert.stolz@free.fr