Index News Contacts Livre d'Or Liens Crédits

Août 2020

 

Il y a 140 ans ...

Naissance à Graz de Robert Stolz, le 25 août ! Occasion de nombreux concerts ... du moins avant l'épidémie Covid, notamment les concerts du Nouvel An à Graz et Innsbruck. Il reste les émissions de radio comme celle de BR-Klassik du 23 août. (disponible pendant 7 jours).

Autre émission radio, celle de Michael Blees « Anklang » sur la radio autricihienne ORF 1, le 24 août et consacrée aux excursions de Johann Strauß, Franz Lehár, Oscar Straus et Robert Stolz dans le monde du lied, de la musique dite « sérieuse ».

Il y a 100 ans ...

1920 fut riche sur le plan musical. Cette année là, le 21 janvier, à l'Opéra de Francfort, c’est la première mondiale de l'opéra « Der Schatzgräber » de Franz Schreker. Le 22 août, c’est la création du Festival de Salzbourg avec une représentation du « Jedermann » d'Hugo von Hofmannsthal sur la Domplatz.

Outre Max Reinhardt et Hugo von Hofmannsthal, la création du Festival de Salzbourg est principalement due au compositeur Richard Strauss, au chef d'orchestre et directeur de l'opéra Franz Schalk ainsi qu'au décorateur Alfred Roller.

Le 9 décembre, Giacomo Puccini interprète pour la première fois la quatrième version révisée de l'opéra Madame Butterfly à la Scala de Milan (le 9 décembre). Le 4, on assiste à la Première mondiale de l'opéra « Die tote Stadt » d' Erich Wolfgang Korngold au Stadttheater de Hambourg et au Stadttheater de Cologne.

La Valse de Maurice Ravel est publiée cette même année.

Robert Stolz, quant à lui, est également très actif.

Le 1er janvier, première représentation de son opérette « Ein toller Tag » à Vienne (Roland-Bühne).

Toujours en janvier, sa seconde épouse, Franzi Ressel, crée « Wir fahren mit der Tramway », op. 342 « Mein Wien, du darfst nicht sterben », op . 356. ainsi que « Joj, Joj, Joj » op. 359. (Roland-Bühne).

 

Le 1er mars, création de son unique opéra « Les roses de la Madone » Op. 358. Opéra en un acte de Bruno Hardt-Warden (pseudonyme de Bruno Wradatsch) et d' Otto Tumlitz . (Roland-Bühne, Vienne). « Die Rosen der Madonna » est effectivement la seule composition d'opéra de Robert Stolz. L'opéra comporte cinq rôles, dont deux sont des rôles supplémentaires. Les trois rôles vocaux pour ténor, soprano et basse sont tous des rôles doubles.

Les parties de ténor ont été chantées lors de la première et dans la série suivante de 36 représentations par le ténor danois Erik Schmedes , l'un des ténors héros les plus importants et les plus célèbres de l’époque, impliqué dans l'Opéra de Vienne depuis 1898, notamment dans les opéras de Wagner.

Pendant que son opéra démarre sa carrière sur les planches, Robert Stolz compose sa prochaine opérette en 4 tableaux et 16 airs sur Vienne, sa vie locale au bon vieux temps ! Le 1er avril, la Première de son opérette « Das Sperrsechserl » (Wiener Gemütlichkeit) Op. 360 a lieu au Komödienhaus, toujours à Vienne.

Robert Stolz a obtenu ses résultats les plus réussis dans la musique de théâtre en évoluant dans l'environnement quotidien viennois avec sa diversité de personnages et d'histoires de vie. « Wiener Gemütlichkeit » est l'une des meilleures preuves. La musique, les paroles, les dialogues se fondent ici dans un tout qui fait de l'opérette une pièce magistrale de l'authentique théâtre folklorique musical viennois. Le contexte était qu'un réalisateur en grande partie en faillite au Wiener Komödienhaus s'approcha du compositeur dans l'espoir qu'avec l'aide de sa musique, il pourrait échapper à la faillite. Le succès a été au rendez-vous et il n'y eut pas de faillite. L'opérette a ensuite été à l’affiche dans plusieurs  théâtres de Vienne pendant les deux décennies suivantes. À la fin des années 1930, elle avait été jouée environ 2 000 fois. Certains des airs de l'opérette, comme « A klane Drahrerei », ont pris place dans le domaine de la musique folklorique d'Europe centrale.

A l’automne, Robert Stolz commence à travailler sur une nouvelle œuvre pour la scène. Le 18 octobre 1921, c’est la Première de l'opérette en trois actes de Robert Bodanzky et Bruno Hardt-Warden « Der Tanz ins Glück » toujours au Kommödienhaus de Vienne puis au Raimundtheater le 23 décembre. Comme dans « Wiener Gemütlichkeit », l'inspiration de Robert Stolz puise ici avec beaucoup de succès dans l'environnement viennois populaire. Contrairement à l'opérette précédente « Der Tanz ins Glück » a également été un grand succès international. Aux États-Unis, elle reçoit le titre de « Sky High », en Angleterre « Whirled Into Happiness », en France « La danse vers le bonheur » et en Italie « La danza verso la fortuna ».

« Der Tanz ins Glück » a servi de base au film autrichien du même nom de 1951. En 1957, l'opérette a été retravaillée par Robert Stolz et l’écrivain Hugo Wiener, reçu le nouveau titre « Hello, das ist die Liebe » et un nouvel numéro d'opus 1310. Création au Raimundtheater, Vienne, le 4 janvier 1958.

« Die Rosen der Madonna » RSWV 262

Cette « ballade monacale » en un acte et 3 tableaux a été composée entre le 30 janvier 1915 et le 5 février 1920 sur un texte de son ami Bruno Hardt-Warden et Otto Tumlirz. Pour le présent enregistrement, Robert Stolz composa un prélude.

Cette fois, cet enregistrement est repris par le label MYTO, distribué dans de nombreux pays dont la France (Distribution Abeille Musique - sortie le 11 mars 2013).

 

Ce CD a fait l'objet d'une remasterisation parfaite et reprend également la présentation de cet opéra par le Dr. Marcel Prawy, producteur de radio, de télévision mais aussi chef dramaturge de l'Opéra de Vienne. C'était un proche de Robert Stolz (comme de Leonard Bernstein). Avant la seconde guerre mondiale, il fut le secrétaire particulier du couple Kiepura.

L'intégralité de cet enregistrement se trouve sur la chaine Youtube.

Des grands noms de l’opéra au service de cette œuvre particulière et unique dans le catalogue du compositeur:

Eberhardt Waechter (Baryton) .... Père Klemenz,

Waldemar Kmentt (Ténor) .... Klaus Hellbrecht, aide forestier,

Alois Pernerstorfer (Basse) .... Veit Hohensinner, garde forestier, Père de Maria,

Gundula Janowitz (Soprano) .... Maria (La Madone aux roses).

 

Orchestre de la radio autrichienne.

Direction: Robert Stolz.

 

[01] - Introduction de l'œuvre par Marcel Prawy

[07] - Marie ! Glück bring ich

[02] - Maria, O komm' zu mir

[08] - Ich bitte - um die Hand - Eurer Tochter - Maria

[03] - Heut' sei der langen Krankheit Wende

[09] - Verwandlungsmusik

[04] - Was fragst Du mich nach jenen Sonnentagen

[10] - Wo bin ich ?

[05] - Rosen, wilde Rosen, nächtlich aufgeblüht

[11] - Rote Liebesrosen welken nie dahin

[06] - Aus Deinem Wort strömt Wunderkraft

 

 

Référence: MYTO MCD 00327

Critiques

 

bullet

Wiener Zeitung (Autriche - 15/06/2011).

… La pièce de 40 minutes est un chef-d’œuvre. ... une histoire d'homicide religieusement édulcorée. …  Cependant la grande surprise vient de la musique de Stolz  : Il connaît la littérature d'opéra moderne, fait sonner les récitatifs comme François Schreker ou Eric Wolfgang Korngold, et l'orchestre étincelle et ensorcelle avec la magie de son style post-romantique magnifique. Quatre rôles exigeants … sont chantés parfaitement par Gundula Janowitz, Eberhard Waechter, Waldemar Kmentt et Alois Penerstorfer. Suggestion pour les scènes : Peut-être, combiner une fois « les roses de la Madone»  avec « Bajazzo » (Pagliacci/Paillasse de Ruggero Leoncavallo) ? ».

bullet

DIAPASON (France - Juin 2013).

5 Diapason ! « Une découverte de premier ordre ».

La Sainte Vierge a fait un retour remarqué à l'opéra au début du XXe siècle : Le Jongleur de Massenet, ... et bien sûr Suor Angelica, dont la création viennoise, avec Lotte Lehmann, est exactement contemporaine (comme La Ville morte de Korngold) de ces Roses de la Madone, unique opéra de Robert Stolz et hybride autrichien très séduisant. L'œuvre tient à la fois du mélodrame en un acte, de la légende mariale (le livret se présente comme une Klosterballade, « ballade monacale ») et du lyrisme enjôleur - voix et violons - de l'opérette viennoise, dont Stolz fut un artisan fêté.

Une scène centrale dans un jardin de roses, entre deux intermezzos, conduit le duo d'amour de Klaus et Maria au crime brutal après que les amants ont été surpris par le père hostile de la jeune fille. Or ce cœur de l'opéra est une réminiscence de Klaus, devenu moine cloîtré, et qui dans son délire s'accuse du meurtre de Maria ... avant de rédimé par la Madone, dont l'icône prend vie et chante en faisant pleuvoir ses roses sur le mourant.

L'invention de Stolz n'est pas du niveau d'un Lehár, mais la bizarrerie astucieuse de cet ouvrage, sa concision, le contraste de ses climats exercent un charme d'autant plus pénétrant que l'interprétation, dans cette archive de la Radio de Vienne est un délice. En 1961, le compositeur venait de réviser la partition et dirigeait un quatuor parfait issu de la troupe du Staatsoper. Pernerstorfer et Waechter caractérisent leur personnage en deux mesures, et la jeune Janowitz, qui accédait tout juste alors aux grands rôles prodigue son timbre extra-terrestre et sa douceur de somnambule. Dans le rôle créé par Erik Schmedes, le héros du disque est Waldemar Kmentt à son tout meilleur, mozartien mâle et halluciné dont l'idole était Max Lorenz (cela s'entend dans son exaltation érotique). Une découverte de premier ordre.

 

Jean-Philippe GROSPERRIN

 

bullet

Avant-Scène Opéra (France - Septembre 2013).

 

Outre son importante activité de chef d'orchestre, Robert Stolz (1880-1975) composa de très nombreuses opérettes, musiques de films et un seul opéra, Les Roses de la Madone, créé en 1920 à la Rolandbühne de Vienne. D'une durée de quarante minutes, l'ouvrage met en scène l'agonie du père Heribert, dont la conscience est torturée par le souvenir du meurtre involontaire qu'il commit autrefois sur la personne du père de sa bien-aimée. Comme dans Suor Angelica, la Vierge accorde la rédemption au pécheur, qui connaît enfin la paix avant de mourir. Stolz dirige avec fougue une partition luxuriante aux accents quasi véristes. La solide distribution, dominée par le très intense Waldemar Kmentt et une superbe Gundula Janowitz de 24 ans, ajoute au prix de cette précieuse réédition.

 

Louis BILODEAU

 

bullet

CLASSICA (France - septembre 2013).

 

A la pêche au live, une charmante surprise de répertoire : Die Rosen der Madonna, Klosterballade de Robert Stolz, d'une religiosité à la viennoise très goûteuse, où Janowitz en tout début (1961) est absolument enivrante avec l'entourant Kmentt et Wächter.

 

André TUBEUF

horizontal rule

Pour davantage d'informations, contactez :

Société Internationale Robert STOLZ
19, rue de Ville d'Avray F-92310 SEVRES
Tél : 33.(0)1.46.23.16.20
Internet :
robert.stolz@free.fr

horizontal rule

Remonter Mars 2024 Février 2024 Décembre 2023 Novembre 2023 Octobre 2023 Août 2023 Juillet 2023 Mai 2023 Mars 2023 Janvier 2023 Novembre 2022 Octobre 2022 Eté 2022 Avril 2022 Mars 2022 Février 2022 Janvier 2022 Octobre 2021 Août 2021 Juin 2021 Mai 2021 Mars 2021 Janvier 2021 Novembre 2020 Août 2020 Juin 2020 Mars 2020 Février 2020 Décembre 2019 Novembre 2019 Octobre 2019 Septembre 2019 Juillet 2019 Juin 2019 Avril 2019 Février 2019 Janvier 2019 Décembre 2018 Novembre 2018 Octobre 2018 Août 2018 Mai 2018 Mars 2018 Février 2018 Novembre 2000 Automne 1999