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Février 2020

 

Quelques critiques

Concert Jonas kaufmann « Mein Wien » à Paris

Vienne sous toutes ses coutures - Paris (TCE)

Le public avait craint un Jonas Kaufmann souffrant et contraint d’annuler sa venue au Théâtre des Champs-Elysées ; mais bien qu’encore malade, le ténor a pu répondre présent et défendre devant le public parisien les mélodies viennoises de son album « Wien ».

Le premier air du concert faisait pourtant craindre que la voix ne soit pas encore vraiment rétablie: l’évocation de Venise d’Eine Nacht in Venedig montrait des signes de fatigue évidents et une tension dans le haut medium qui n’était pas de bon augure pour la suite. Pourtant la voix retrouve progressivement une souplesse et le timbre qu’on lui connaît bien, Jonas Kaufmann pouvant jouer de toutes les nuances – dont ses fameux aigus piano.

En plus de la voix, c’est aussi le chanteur qui trouve une décontraction, un flegme très viennois qui lui permettent de passer de la nostalgie à l’humour avec une forme de nonchalance. Si Strauss et Lehár lui vont bien, c’est sans doute dans les chansons de Stolz et Sieczynski qu’il déploie au mieux ses talents de conteur, avec cette diction absolument irréprochable et cette manière de parler plutôt que de chanter.

Certes le ténor est rattrapé par la fatigue et la toux lors du dernier morceau ; mais il nous livre pour le reste une très belle performance dans un répertoire qu’il défend admirablement.

Présente également, la soprano Rachel Willis-Sorensen – qui nous accordait une interview juste avant ce concert – prête sa voix corsée à certaines des pages les plus célèbres de l’opérette : l’« Uhrenduett » et « Klänge der Heimat » de La Chauve-Souris, puis « Vilja Lied » et « Lippen Schweigen » de La Veuve joyeuse. Le chant est assuré, le souffle remarquablement long et l’aigu brillant : elle est une partenaire de choix pour le ténor, et ils montrent une vraie complicité vocale et scénique. Ils parviennent surtout à ne pas basculer dans la caricature mais à conserver le charme et la délicatesse des compositeurs qu’ils interprètent.

Dommage que les deux chanteurs soient relativement empêchés dans leurs mouvements en raison de la présence de micros. D’ailleurs, si la sonorisation n'est pas choquante dans ce type de répertoire, elle était ce soir peu flatteuse pour les voix, ayant tendance à écraser le son dans l’aigu. Un problème de balance qui, fort heureusement, ne pesait pas sur l’ensemble des morceaux. Cela accentuait malgré tout l'impression d'un orchestre très en retrait : dirigé par Jochen Rieder, le PKF-Prague Philharmonia maîtrisait certes son sujet, mais manquait d’inspiration. C’est d’autant plus dommage que de nombreuses pages orchestrales lui laissaient l’occasion de briller.

Bien évidemment, c'est Jonas Kaufmann qui clôt ce concert avec deux bis : « Heut ist der schönste Tag in meinem Leben » d’Hans May et « In einem kleinen Café in Hernals » d’Hermann Leopoldi.

Vienne, Vienne et encore Vienne... mais en bonne compagnie.

Forum Opéra - Claire-Marie Caussin - 21 Janvier 2020.

Jonas Kaufmann chante Vienne avec microphones au TCE.

Le ténor superstar munichois chante la capitale du pays autrichien voisin au Théâtre des Champs-Élysées, avec microphones, haut-parleurs, la soprano Rachel Willis-Sørensen et l'orchestre PKF-Prague dirigé par Jochen Rieder :

Deux microphones historiques placés à l'avant-scène du Théâtre des Champs-Élysées semblent faits pour donner une couleur de radiodiffusion viennoise à ce programme consacré à la capitale autrichienne. L’œil est charmé par cette petite touche d'accessoires installant une ambiance typique, mais le regard est bien moins charmé (pour ne pas dire horrifié) en voyant les affreux haut-parleurs noirs modernes posés des deux côtés de la scène. Il en va de même pour l'oreille dès les premières notes chantées : Jonas Kaufmann chante amplifié (difficile d'imaginer pire antiphrase pour le mélomane) et même fortement amplifié avec une voix modifiée par un effet radio. 

Ces microphones étaient déjà présents sur d'autres dates de la tournée mais sans doute le ténor a-t-il dû se résoudre à y recourir énormément ce soir pour ne pas annuler une fois encore un concert à Paris (après avoir dû renoncer à un précédent récital dans ce même Théâtre des Champs-Élysées, ainsi que les séries complètes des Contes d'Hoffmann et de Tosca à Bastille), d'autant que le ténor a privé Nuremberg de ce concert viennois deux jours plus tôt pour raison de santé (aucune annonce n'est pourtant faite, ni ce soir ni avant, sur la santé du ténor ou l'emploi de microphones).

Pour autant, la vraie voix est présente au centre de la scène même si elle se réverbère aussi dans les haut-parleurs de part et d'autre avec un son aigre et sifflant. La voix est là, au milieu, avec sa douceur sur tous les registres jusqu'aux sommets de la tessiture et de l'investissement vocal inclus. Les consonnes sont langoureuses, les voyelles intenses et amples, les filés de voix ronds et doucereux modèlent ceux des violons, avec une résonance à la fois cotonneuse et limpide (les habituels paradoxes de cette voix). Et puis le ténor fatigue à nouveau et se rapproche alors du micro, la voix étant surtout un écho sorti d'une boite réverbérante. D'autant que le divo prend un chant et des poses de crooner, main sur le cœur, bassin souplement désaxé, menton levé, regard profond.

Le programme composé se déroule ainsi avec ses airs d'opérettes et de mélodies viennoises, en deux parties : la première entièrement consacrée au maître Johann Strauss II, la seconde enchaînant Robert Stolz, Emmerich Kálmán, Franz Lehár, Rudolf Sieczyński. Certes ce répertoire a une dimension de tendre proximité, comme une parole, mais la particularité de ce chanteur, ce qui a assis sa célébrité, tient justement au fait qu'il sache d'habitude conserver la qualité de l'articulation et du timbre jusques et y compris dans les plus grands sommets wagnériens (il y est attendu pour sa prochaine venue à Paris). Lorsqu'il essaye ce soir de passer un aigu sur un filin de voix en douceur, il déraille sur le manque de soutien.

 

La soprano américaine Rachel Willis-Sørensen (qui reviendra à Paris pour un Instant Lyrique de l'Éléphant Paname) entre dans une robe étincelante comme son loup, pour offrir une atmosphère de carnaval viennois en duo avec le ténor (la chanteuse se libérant de son masque, et vocalement, en solo). Ils se placent chacun devant un micro, donnant l'impression d'une pièce radiophonique, d'autant que -même à distance- leurs interactions (sans partitions) sont dignes d'une scénographie. Ils se rapprochent enfin ensemble devant un micro, joue contre joue, voix contre voix et font quelques pas de valse. Dans ses airs solistes, elle s'éloigne du micro pour déployer sa voix vibrante, à la fois large et sculptée, au grand ambitus nourri de couleurs sombres dans la matière, claires dans les résonances.

Complétant la diversité européenne de ce concert, accompagnant le ténor allemand et la soprano américaine dans ce répertoire autrichien, l'Orchestre tchèque (Prague Philharmonia dont le son, fort heureusement, ne passe pas dans les micros) dirigé par Jochen Rieder installe l'esprit viennois dès l'ouverture de la soirée, dans chaque épisode orchestral et accompagnement des chanteurs. Tout l'esprit viennois se combine aux instruments. La fanfare des roulements de tambours et cuivres éclatants soutient la légèreté d'une valse viennoise sans négliger la Sehnsucht (nostalgie germanique) et même un peu de cirque (où une partie du public frappe des mains en rythme) porté par la riche section de cuivres et de percussions. Les délicats pizzicati introduisent la harpe onirique et les tendres appels comme au fond des bois. En somme la chantilly du chocolat viennois prend et ne retombe pas, intense, onctueuse et légère.

Le ténor ne tentera pas ce soir les montées vers l'aigu (restant sur les notes plus basses dans la tonalité). Il conserve son énergie, en resserrant son médium, pour l'unique forte de la soirée, sur l'ultime mot du programme : « Wien ». Le public applaudit mais contrairement aux récitals habituels du ténor, le volume sonore des acclamations reste constant tout au long de la soirée et la fin est saluée avec le même volume que son entrée sur scène. Le chanteur offre toutefois deux bis, sifflotant la fin du premier, toussant au milieu du second.

 

Aller au TCE pour entendre Jonas Kaufmann chanter avec microphones, c'est un peu comme aller au Musée du Louvre pour voir La Joconde en carte postale. Le public se presse en tout cas à l'entracte et après le récital pour acheter l'album de cette tournée.

 

Olyrix – Charles Arden - 20 janvier 2020.

De Johann Strauss à Lehár, Jonas Kaufmann chante le printemps viennois au concert et en CD

Le « plus grand ténor du monde » revient, sinon à ses origines, du moins à sa langue natale. Avec un bouquet d'airs d'opérettes viennoises qu'il promène à travers l'Europe en compagnie de l'excellente Rachel Willis-Sorensen. Etape à Paris il y quelques jours.

Nez bouché mais sourire...

Etape dont on a redouté qu'elle fût annulée. Comme l'avait été deux jours plus tôt celle de Nuremberg, qui n'est certes pas Paris -nécessité de supprimer l'une pour préserver l'autre? Pour ceux, comme moi, qui ignoraient ces péripéties, il était facile d'entendre dès le premier air que notre Kaufmann n'était pas au mieux, début de grippouille, nez bouché, peut-être fiévreux, se forçant un peu, en grand pro, à sourire, et cherchant ses marques dans deux airs d'Une nuit à Venise de Johann Strauss (qu'une Elizabeth Schwarzkopf n'a pas hésité à chanter), après qu'un orchestre tchèque parfois brutal (le Prague Philharmonia fondé il y a quelque 25 ans par le regretté Jiri Belohlavek) nous en eut proposé l'ouverture sous la baguette de Jochen Rieder, qui mettra un certain soin durant tout le concert à ne pas tomber dans la tentation « marche militaire de l'époque de François-Joseph » pendant que son orchestre trouvera parfois une verdeur charmante, typique des orchestres de là-bas... 

Un Kaufmann précautionneux donc, voix caressante dans le médium mais des écarts assez dangereux (comme Offenbach, le Johann Strauss lyrique n'est pas si facile)  qui le laissent parfois perplexe. Il prend la fin du « Sei mir Gegrüst » en voix de tête (c'est joli) et d'autres aigus par en-dessous. Quant au deuxième air, « Ach, wie so herrlich zu schaun » (rythme de valse), c'est brillant, charmant, mais les aigus sont un peu engorgés, voire détimbrés. On s'inquiète.

Johann Strauss, compositeur lyrique...

Toute cette première partie est consacrée à Johann Strauss, occasion de mieux connaître chez nous  son univers lyrique malgré deux polkas (la Tik-Tak et la Leichtes Blut) pour reposer les chanteurs: La chauve-souris bien sûr, où l'on fait la connaissance de l'Américaine Rachel Willis-Sorensen dans le duo d'Eisenstein et Rosalinde où, tous deux masqués, lui ne sait pas qu'il drague sa propre femme. On découvre une très belle cantatrice aux aigus faciles, à la projection parfaite, au timbre glorieux d'ambre et de moire. Et un art du jeu, qui semble d'ailleurs libérer notre ténor (belle complicité entre eux) mais qui sera encore plus développé dans l'air hongrois de Rosalinde. Willis-Sorensen occupe la scène, vocalise exquisement, avec beaucoup d'abattage et donc parfois au détriment de la nuance mais en ajoutant à ses qualités pas mal d'humour. Cela aura rendu confiance à Kaufmann qui, dans un air de La danseuse Fanny Elssler (opérette des années 30 sur des airs de Strauss) ou dans le duo de Sang viennois (même principe, mais quelques mois après la mort du compositeur et reprenant, dans le duo du comte et de la comtesse, « Wiener Blut, Wiener Blut » , la musique de la fameuse valse) redresse la tête, ce qui n'empêchera pas quelques personnes de partir à l'entracte.

 

Chanteurs complices

 

Un air de La princesse de cirque de Kálmán le trouve donc en meilleure forme: belle diction, caractérisation, tendresse, médium facile. Les deux airs de Lehár (La Veuve joyeuse) voient le retour de mademoiselle Willis-Sorensen, et dans deux passages délicieux, la fable de Vilja (Vilja-Lied) qu'elle chante avec les langueurs tristes qu'il faut mais de manière trop extravertie, sans y mettre la douceur et l'intimité qui convient. Quant au duo d'Hanna et Danilo, le fameux Lippen Schweigen que nous avons traduit par "Heure exquise / Qui nous grise", il renouvelle la belle complicité des deux chanteurs et chaque spectateur fond à cette évocation.

 

Le charme de Vienne malgré la guerre

 

Comme libéré, Kaufmann réussit ses dernières interventions: d'abord deux airs de Robert Stolz. Ce chef mort nonagénaire qui sera des premières de La Veuve joyeuse ou de l' Auberge du cheval blanc (allant jusqu'à en composer deux mélodies!) était donc aussi un charmant compositeur, et qui chante vraiment l'âme de Vienne avec « Au Prater les arbres refleurissent »  et « Vienne n'est pas belle avant la nuit (c'est alors qu'elle montre sa splendeur) », deux airs qui datent pourtant de la terrible année 1916. Mais Vienne, comme d'autres villes d'Europe, avait besoin d'oublier plus que jamais. Et, Kaufmann, dans une tessiture pas trop large (le médium), s'essaie ensuite au charme pur, parfois en parler-chanter (une voix parlée aux belles couleurs), nostalgique lui-même, nous transmettant les images heureuses et amoureuses du « Wien, Wien, nur du Allein » de Rudolf Sieczynski (« Vienne, Vienne, toi seule sera à jamais la cité de mes rêves ») où, d'un timbre encore plus glamoureux, le ténor chante sa Vienne, lui qui est allemand, comme Fred Astaire ou Gene Kelly fredonnaient New-York, Francis Lemarque ou Yves Montand fredonnaient Paris.

 

L'inquiétude quant aux aigus

 

Le CD (car il n'est plus de concert sans CD ni de CD sans concert!) rendra les amoureux de Kaufman heureux, et peut-être aussi certains auditeurs de cette soirée. Il a des qualités mais n'est pas sans défaut. Le premier étant que le prestigieux Philharmonique de Vienne, rompu à cette musique qu'il interprète chaque Nouvel An, n'apporte rien, sous la direction d'Adam Fischer, de particulier. Le deuxième: la complicité, si sensible au concert, avec Rachel Willis-Sorensen, ne se fait sentir ni dans La chauve-souris ni dans Sang viennois, La veuve joyeuse étant l'exception. Le CDa été enregistré en avril dernier, il semble en outre que Willis-Sorensen ait progressé depuis, dans l'éclat du timbre et dans l'assurance de la ligne vocale. Et puis l'on se rend compte que les aigus parfois difficiles, forcés ou mal négociés (d'autres au contraire demeurent glorieux ou sont bien amenés), ne sont pas dus aux aléas d'un soir. Et c'est la plus grande inquiétude que l'on peut finalement ressentir à cette double écoute.

 

Le chant de Vienne

 

En revanche, augmentée qu'elle est d'autres airs de compositeurs peu connus mais qui ont marqué l'esprit viennois, la partie consacrée au pur répertoire populaire dégage le même vrai charme: les Stolz, le Sieczynski, le Kalman, émouvant, un très joli Weinberger, chanté sur le souffle (« Tu aurais pu être la femme de ma vie ») Certes, le Carl Zeller (« Quand on s'offre des roses au Tyrol ») multiplie lesdits aigus poussés ou mal mesurés, certes le tango de Hans May, Es wird im leben, sonne plus allemand qu'argentin et même qu'autrichien, mais le Cd s'achève sur un Georg Kreisler, Der Tod, das muss ein Wiener sein (so wie die Lieb a Französin : L'amour, ça doit être un Viennois /  Tout comme l'amour est une Française), morceau sarcastique et désabusé, façon cabaret berlinois avec accompagnement de piano, où Kaufmann n'a jamais à forcer.

Deux « bis » le soir du concert (et qui sont dans le Cd): « Aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie (je suis amoureux pour la première fois) » de Hans May, « In einem kleinen café » d'Hermann Leopoldi (« Dans un petit café de banlieue ») nous font retrouver le Kaufmann heureux d'être là, en mode crooner, mais voilà, une toux au détour d'une phrase sans difficulté nous dit bien son état. Donc un geste de regret, un petit sourire et il plie bagage. Avec le sentiment d'une mission à demi accomplie.

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Récital de Jonas Kaufmann (ténor) avec Rachel Willi-Sorensen (soprano) et le PKF -Prague Philharmonia, direction Jochen Rieder: airs, valses et polkas de Johann Strauss, Kálmán, Lehár, Stolz et Sieczynski. Théâtre des Champs-Elysées, Paris, le 20 janvier.

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« Wien » par Jonas Kaufmann avec Rachel Willis-Sorensen et l'Orchestre philharmonique de Vienne, direction Adam Fischer: airs des mêmes compositeurs et de Hans May, Carl Zeller, Jaromir Weinberger, Hermann Leopoldi, Ralph Benatzky, Peter Kreuder et Georg Kreisler. Un CD Sony Classical.

FranceInfo – Le voyageur de notes – Bertrand Renard le 28 janvier 2020.

Concert du nouvel An à l’opéra de Graz

L’année 2020 marque le 140ème anniversaire de la naissance de Robert Stolz. Le programme de ce concert du nouvel an était donc entièrement consacré au compositeur.

Une pluie de mélodies bleu ciel

Oksana Lyniv, chef d'orchestre en chef de l'orchestre philharmonique de Graz, a découvert Robert Stolz par lui-même. Et avec ses musiciens, les solistes Sophia Brommer et Bernhard Berchtold ainsi que la soprano Nora Schmid, elle a réalisé un concert du Nouvel An qui a fait sensation dans la salle bondée de l'Opéra de Graz

Avec « Jung san ma! Fesch san ma! » traité comme un équivalent à Graz de la marche de Radetzky, le ton de la soirée sera donné. En tout cas, le public est enthousiaste. L'enthousiasme de ce dernier a prouvé que la sélection de classiques de Robert Stolz par Lyniv et Schmid (avec le concours du grand neveu Hans Stolz) était tout à fait appropriée pour le concert du Nouvel An. Cela se voyait également chez Lyniv elle-même par la joie avec laquelle elle dirigeait cette musique.

 

Chef d’orchestre élégant et dynamique

 

« J'aime Robert Stolz parce que cette musique vous donne envie! Ce n'est pas du tout sentimental. Il a de l'esprit, du zeste et une profondeur de sensation incroyable, surtout dans les chansons lyriques », cite Lyniv dans le programme. Et tout au long de la soirée, elle est allée prouver la vérité de ce jugement. Avec sa propre élégance, beaucoup de dynamisme et un sourire, elle a dirigé la Philharmonie extrêmement enthousiaste à travers un programme plein de tubes. De « Die ganze Welt ist himmelblau » (« Tout bleu, tout bleu ») et « Ob blond, ob braun, ich liebe alle Frauen » (« Blonde ou brune ») à « Du sollst der Kaiser meiner Seele sein » (« Tu seras l'empereur de mon âme ») à « Zwei Herzen im Dreivierteltakt » (« Deux cœurs, une valse ») et « Wenn die kleinen Veilchen blühn » (« Quand les violettes fleurissent »), elle a parcouru le spectre musical du compositeur. Avec Sophia Brommer et Bernhard Bechtold, elle avait à ses côtés des interprètes qui rendaient précisément ce charmant ton propre à Stolz. La présentatrice Nora Schmid a agrémenté le concert de nombreuses anecdotes.

 

Swinging « Salome »

 

Le Graz Philharmonic et Lyniv ont donné le meilleur d'eux-mêmes dans les pièces instrumentales, un « Salome » balançant et une « marche des Nations Unies » entraînante en témoignent. Un début d'année très cohérent!

 

Kronen Zeitung – Michaela Reichart - 2 janvier 2020.

 

Avec Stolz pour la nouvelle année - Un monde bleu ciel au concert du nouvel an.

L’orchestre philharmonique de Graz a présenté un concert du nouvel an particulier  à l’occasion du 140ème anniversaire de la naissance d’un des grands natifs de la ville. En l'honneur du compositeur Robert Stolz, né en 1880, le programme s’est déroulé à travers son œuvre joyeuse. A côté des mélodies inoubliables comme « Tout bleu, tout bleu » ou « Quand fleurissent le violettes » …, les créations du compositeur en dehors de l'opérette ont été remarquées avec des pièces extraites de l'opéra unique de Stolz «Die Rosen der Madonna » (« Les roses de la Madone ») et « Uno-Marsch » (« la marche des Nations Unies »).

Sous la direction du chef d'orchestre Lyniv, l'orchestre philharmonique a réussi une performance attrayante, le ténor Bernarhard Berchtold ont chanté avec confiance et, un peu théâtrale, la soprano Sophia Brommer. La présentatice Nora Schmid a ponctué la soirée par de nombreuses anecdotes savoureuses sur Stolz. Avec comme final « Jung san ma Fesch san ma », la fin du concert fut joyeuse pour saluer la nouvelle année. Prosit !

Kleine Zeitung – Michael Eder – 3 janvier 2020.

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André Rieu

Pour le lancement de son nouvel double album « Happy Days » (avec DVD), paru en décembre 2019, André Rieu, qui fête ainsi ses 70 ans, a publié une vidéo sur Youtube consacrée à Robert Stolz. En déambulant dans le Stadtpark de la ville de Vienne, devant le monument consacré au compositeur, il évoque Robert Stolz, sa rencontre avec ce dernier. En fond sonore, « Ob blond, ob braun », présent sur l’album. Un autre titre de Robert Stolz qui clôt ses concerts et cet album : « Adieu, mein kleiner Gardeoffizer ».

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Pour davantage d'informations, contactez :

Société Internationale Robert STOLZ
19, rue de Ville d'Avray F-92310 SEVRES
Tél : 33.(0)1.46.23.16.20
Internet :
robert.stolz@free.fr

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