| « Lehár Marsch » op. 43Cette marche, op. 43 (RSWV 20), a été composée en octobre 1907 à Vienne et publiée dans la foulée par l’éditeur Ludwig Doblinger, un des grands noms de l’édition musicale à Vienne. En 1907, Robert Stolz, âgé de 27 ans vient d’être nommé chef d’orchestre au « Theater An der Wien » et dirige les représentations de « La Veuve Joyeuse » de Franz Lehár. Deux mois plus tard, en décembre, Robert Stolz compose cette fois une valse « O-La-La ». Le compositeur la dédie cette fois à Anton Lehár, le frère de Franz, Capitaine au 83ème régiment d’infanterie. L’arrangement pour orchestre d’harmonie est de Siegmund Andraschek, auteur de nombreux arrangements de compositions de Robert Stolz. L’éditeur de cet arrangement apporte quelques éclairages sur la démarche. Le compositeur Robert Stolz, né à Graz en 1880, composa la « Lehár Marsch » op. 43 en octobre 1907. Il fut publié la même année par l'éditeur de musique Ludwig Doblinger et portait le texte de dédicace dans le manuscrit : "Dédicacé à mon cher ami Franz Lehár dans la plus grande révérence." La présente instrumentation pour orchestre à vent symphonique est basée pour la première fois sur les recherches et découvertes sur l’œuvre du compositeur et ses méthodes de travail. Stolz n'a orchestré lui-même que quelques-unes de ses œuvres (ce qui peut sembler surprenant à première vue), et a confié la plupart du temps l'orchestration des compositions à des arrangeurs. En fait, cela correspondait à la façon habituelle de travailler dans « l'industrie du divertissement » à cette époque. C’était le cas également pour Lehár, Straus (Oscar), Benatzky … Pami ces orchestrateurs, on peut citer Nico Dostal ou Eduard Kunnecke. Selon l'état actuel des recherches, la « res facta » de son travail de composition est une partie piano proprement notée, complète et facilement jouable jusqu'à sa mort en 1975, sur la base de laquelle les arrangeurs respectifs ont réalisé leur travail. L'hypothèse selon laquelle Stolz a méticuleusement vérifié le travail des copistes et a probablement aussi donné à ses arrangeurs des instructions claires sur la transposition des "partitions de piano" à divers ensembles ou orchestres ne peut pas encore être clairement validée en l’état actuel des connaissances. Dans les sources existantes, cependant, on trouve souvent des ajouts, principalement des signes d'articulation et/ou dynamiques, que Stolz a très probablement ajoutés lors de la « vérification finale », c'est-à-dire peu de temps avant d’être envoyé à l’impression. Nouvelles parutionsCD « Barbara Hannigan - Dance with me » - AlphaParution le 4 mars prochain du nouvel album de la soprano et cheffe d’orchestre canadienne Barbara Hannigan, sur le thème de la danse. « Cet album célèbre la danse, de la valse au tango, du slow fox au quick step, de la samba au jive. 70 ans de musiques ancrées dans les années 1920, rassemblées par les musiciens passionnés du Ludwig Orchestra, qui ont pris l’habitude de les jouer lors de festivals, aux côtés de leurs programmes habituels consacrés à Stravinsky ou à Schoenberg, pour faire danser les spectateurs… succès phénoménal qui aujourd’hui devient un album, Dance with me ! Pour ce projet, les Ludwig se sont naturellement rapprochés d’une partenaire chère à leurs cœurs, Barbara Hannigan, avec laquelle ils ont enregistré le fameux Crazy Girl Crazy (ALPHA293) qui a reçu un Grammy Award en 2018, en collaboration avec le compositeur-arrangeur Bill Elliott… Le trio s’est reformé ici : « J’étais fascinée de retourner à cet aspect de mes racines musicales, de réveiller des souvenirs du temps où je chantais et jouais du clavier avec un dance band en Nouvelle-Écosse, dit Barbara Hannigan… Les couples souriaient en dansant sur des airs comme Moonlight Serenade et In the Mood, avec quelques polkas ajoutées en fin de soirée. » La soprano canadienne interprète quatre chansons, dont I could have danced all night, Moonlight Serenade et le célèbre et bouleversant Youkali de Kurt Weill… D’autres invités complètent la fête, la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary et le Berlage Saxophone Quartet. Dance with me, une invitation à se sentir bien et léger, tout un programme par les temps qui courent… » « Je veux t’aimer » est le titre français (paroles de Jean Sorbier) de « Nur um dich zu lieben,möcht ich ewig leben » op. 596 (RSWV 440), une composition pour le film « Ein Lied, ein Kuss, ein Mädel » de 1931. Le version francaise : « C'est un amour qui passe ». Ce CD propose la version orchestrale de cet air créé par Les pistes :
Barbara Hannigan, soprano, (1 3 5 9), Lucienne Renaudin Vary, trompette, (4), Berlage Saxophone Quartet, (2 4 10 11), Ludwig Orchestra (1 à 12). Référence: Alpha-Classics - ALPHA790 « Jan Kiepura - Heute Nacht oder nie – Song from movies »Disponible uniquement en téléchargement depuis le 11 février 2022. Enregistrements allant de 1935 à 1958. Les pistes : Pour davantage d'informations, contactez : Société Internationale Robert STOLZ Tél : 33.(0)1.46.23.16.20 Internet : robert.stolz@free.fr |
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