| CD « Süß und Bitter »Ethel Merhaut chante des airs des années 20 & 30. Parution en mai dernier de ce CD intitulé « Doux et amer », sorti en même temps que celui de Martin Miterrutzner consacré à la même période, celle de l’entre-deux guerres ! Ce qui leur vaut un article commun dans la revue autrichienne « Profil ». La chanteuse Ethel Merhaut fait partie intégrante de la jeune scène musicale viennoise et dépoussière les chansons, les musiques de films, les fox-trots ou les tangos des années 20 et 30 avec beaucoup de charme et d'engagement musical. Elle est lauréate du Kammeroper Schloß Rheinsberg 2017 et a été sélectionnée et soutenue financièrement en 2020 par le département culturel de la province de Basse-Autriche dans le cadre de « Musik aktuell- Musik in NÖ 2020 ».
« Le répertoire des années 20 et 30 m'inspire et me permet d'utiliser toutes mes facettes vocales - qu'elles soient classiques ou modernes, douces ou fortes, respirées ou en pointe, sulfureuses ou déterminées. ... Les expressions de ce répertoire - tangos, chansons, valses, fox-trots - sont illimitées et constituent chaque fois un nouveau défi pour moi. » (Ethel Merhaut).
Le fox-trot, le tango, la valse rythment les succès de l'entre-deux-guerres. Leurs mélodies vont droit à l'oreille, les paroles amusent avec un esprit pointu. Et les allusions frivoles appellent une écoute attentive. Ethel Merhaut ose aborder ce répertoire dont les interprètes ont marqué à jamais ces chansons comme Zara Leander, Lilian Harveyou Richard Tauber, en se débarrassant de tous les acquis d'une chanteuse d'opéra pour les interpréter. De nombreux articles dans la presse pour en parler : Rondomagazin, Profil, Operalounge, Taz, Das völsauer Magazin, …
Ethel Merhaut, chant, Belush Koreny (piano), Peter Kronreif (saxophone, clarinette), Benji Fox-Rosen (contrabasse), Maria Petrova (percussion). Références : Sony Masterworks 94397 53932 Dans l’article précité de Rondo, elle évoque et commente 11 airs dont le célèbre « Wien wird schön erst bei Nacht ». Elle précise : « Je chante aussi cette chanson de Robert Stolz. Un compositeur incroyablement sous-estimé. A Vienne, on ne lui pardonne pas vraiment d'avoir continué dans le monde du spectacle après la guerre. Il est l'un des rares à avoir émigré pour des raisons politiques - et a même aidé des artistes juifs à traverser la frontière. » Robert Stolz n’est donc pas un inconnu pour Ethel Merhaut. Avant cet album, elle a enregistré et chanté sur scène « Wenn man schon verliebt ist » extrait de l’opérette « Der süßeste Schwindel der Welt » datant de 1937. Parmi les concerts déjà annoncés par Ethel Merhaut : « Mazl am Spree, Chutzpah au Prater » Avec Maria Happel et Bela Koreny. Theater Akzent (Vienne). Avant l'arrivée des nazis au pouvoir, Vienne et Berlin étaient les épicentres européens de la création culturelle avec de nombreux échanges entre les deux capitales. Que ce soit Fritz Rotter, Werner Heymann, Robert Gilbert, Paul Abraham, Robert Stolz, Kurt Weill, Fritz Grünbaum ou Richard Tauber. Ils ont tous fait de la musique et composé à Vienne et à Berlin et ont considérablement façonné la scène musicale jusqu'à leur expulsion, l’exil ou pire leur assassinat. La deuxième partie de ce cycle de concerts met en lumière l'incroyable scène créative juive (ou non) des années 20 et 30 dans ces villes et leurs connexions et enchevêtrements. Pour davantage d'informations, contactez : Société Internationale Robert STOLZ |
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